Les travaux de la seconde édition de la Conférence africaine des startups, qui se déroule actuellement (du 5 au 7 décembre) au centre international des conférences (CIC) est une occasion pour les étudiants et les curieux du monde du digital et de l’entrepreneuriat pour être en contact direct avec des experts, universitaires, entrepreneurs et philanthrope venu des quatre coins du monde.
Après une journée dédiée aux officiels et qui a fait des mécontents à cause de quelques problèmes d’organisation, la seconde journée a vu une grande foule de visiteurs, presque tous de jeune âge et la majorité des salles de conférences et les salles polyvalentes étaient animées. Des workshop, des conférences, des concours de startup de robotique et des séances B2B.
La matinée, la salle des conférences 1, qui abritait un événement parallèle intitulé « AI4africa » (Intelligence artificielle pour l’Afrique) et qui a vu défiler des spécialistes de l’intelligence artificielle, a été archipleine. Le public qui assistait aux speech des spécialistes était dans la majorité des étudiants venus principalement d’Alger et de plusieurs régions du pays.
L’intelligence artificielle au cœur des thèmes abordés
Des spécialistes de l’intelligence artificielle ont défilé pour éclairer les yeux de l’assistance, comme la Sud-Africaine Lavina Ramkissoon, le tuisien Haikel Drine et le remarquable PhD Fouad Bousetouane qui a fait une présentation sur l’intelligence artificielle générative et les enjeux que présente la data pour l’avenir de l’écosystème numérique en Afrique et dans le monde.
Les conférenciers ont notamment insisté sur le rôle de la formation dans le domaine de l’intelligence artificielle, les datascientists, le machine learning, surtout que l’avenir du numérique sera guidé par les IA. Les orateurs ont expliqué également que la prochaine génération d’innovateurs et des entrepreneurs seront dotés des connaissances et des outils nécessaires pour susciter un changement positif dans le paysage numérique et commercial en Afrique.
En plus des panels et débats sur les modèles de financements de startup et de gouvernance entrepreneuriale, des thématiques ont été inscrites dans le programme tel que la fuite des cerveaux africains vers les pays développés et la mobilité des talents pour un écosystème de startups africaines.
Au niveau des stands, il y a eu plusieurs nationalités africaines dont une forte présence des pays de l’Afrique francophone et une grande présence des startups tunisiennes.