Le Café presse politique, talk hebdomadaire de journalistes sur Radio M, a tenté de comprendre le sens de la lettre présidentielle aux walis et de répondre au défi « MBS à Alger ».
Le café presse politique se cherche depuis des semaines des sujets dans l’actualité du pays qui ne soient pas en lien direct avec le projet du 5e mandat présidentiel de Abdelaziz Bouteflika. Impossible. Surtout pas dans la semaine où le président absent réapparait sous la forme d’une lettre vindicative adressée aux « cellules dormantes » qui tentent d’avancer leurs pions dans un sournois combat pour « la succession ».
La lettre a été lue par Habba El Kobbi le secrétaire général de la présidence de la République en séance inaugurale de la rencontre Gouvernement-Walis, et a largement alimentée le débat de la 1ere partie du CPP ; mais à qui s’adressait donc cette lettre mal rédigée ou mal traduite et en rupture avec le style épistolaire habituel de la présidence ?
L’occasion de revenir sur le consensus flageolant autour de la candidature du président malade et absent pour sa propre succession. La quasi-dissolution du FLN, la résistance molle de Djamel Ould Abbes à son éviction téléphonique, le discours réservé de Moaad Bouchareb, nouveau patron du FLN, au sujet du 5e mandat, comment donc interpréter cette succession de rebondissements dans l’optique des élections du printemps prochain ? Les invités du CPP se sont à nouveau divisés sur le sens des faits. Tout comme ils n’ont pas été tous d’accord sur le traitement à donner à la visite du prince saoudien MBS prévue à Alger, théoriquement le 6 décembre prochain. Là aussi la ligne de clivage est surprenante. Le CPP en audio et en vidéo, c’est par ici.
