Des propositions d’exonérations fiscales allant de 6 à 12 mois et des crédits sans intérêts au profit des commerçants et artisans dont l’activité a été impactée la propagation de la pandémie Covid-19, étaient à l’ordre du jour de la réunion qui a lieu ce mardi entre les ministre du Commerce et le ministre délégué au Commerce Extérieur, avec des représentants syndicaux, en présence du président de la CACI, a indiqué le président de l’ANCA (‘Association nationale des commerçants et artisans), Hadj Tahar Boulenouar.
Parmi les propositions phares étudiées lors de cette tripartite figure légalement la possibilité d’annuler les pénalités de retard de paiement de toutes sortes d’impôts ou de taxes relatives aux activités libérales. Les propositions validées seront soumis à l’examen du gouvernement.
Par ailleurs, le président de l’ANCA a indiqué avoir demandé au ministre du Commerce, Kamel Rezig, de soumettre au premier ministre une proposition relative à la reprise de certaines activités commerciales et artisanales.
Sous la pression des impératifs économiques, plusieurs commerçants ont tenté cette semaine de braver l’interdit et rouvrir leurs magasins, notamment à El Eulma, Batna, Bouira, Ghardaia et Bejaia, où un sit-in a eu lieu devant le siège de la wilaya.
Au grand dam des autorités locales qui ne savent plus à quel saint se vouer concernant la gestion de ce dossier, la reprise des activités commerciales reste en partie tributaire de la levée du confinement, qui vient d’être prolongé jusqu’au 13 juin 2020.
De son côté, le gouvernement s’est exprimé aujourd’hui par la voie de son porte-parole, Ammar Belhimer, pour dire que « le comité scientifique composé des meilleurs médecins et spécialistes est le seul autorisé à donner le feu vert pour lever ou maintenir le confinement ».