Sur fond de crise sanitaire, le Chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad, ordonne une baisse de la dépense publique.
En effet, par un télex daté du 18 novembre, la direction générale du budget (DGB) au ministère des Finances vient d’instruire les contrôleurs financiers auprès des institutions, des administrations publiques et les contrôleurs financiers auprès des wilayas et des communes de geler immédiatement les crédits budgétaires.
Cette instruction qui vient suite à la décision du Premier ministre de procéder à certaines restrictions budgétaires. L’Algérie qui n’a pas fini de serrer la ceinture, regarde à la dépense, désormais.
Le Gouvernement Djerad voudrait plus de visibilité quant à l’issue de la crise sanitaire qui secoue le pays et qui frappe de plein fouet l’économie nationale. Ainsi, l’opération de gel budgétaire concerne les projets relevant des programmes sectoriels déconcentrés (PSD), des programmes et projets centralisés (PSC) et ceux relatifs aux études et aux protestations de services qui, jusqu’ici, n’ont pas encore fait l’objet d’un ordre de service (ODS).
Des secteurs dits stratégiques ne sont toutefois pas touchés par cette restriction budgétaire ordonnée. Il s’agit notamment de la santé publique, de l’enseignement, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, le numérique (administration) l’équipement des zones d’ombre ou les projets stratégiques et structurants, dont celui du phosphate intégré et du port centre.
L’instruction précise à ce propos que ces projets font partie des programmes neufs, c’est-à-dire lancés en 2020 et dont la procédure de lancement est en cours.