Maghreb Emergent qui s’est rapproché des praticiens de quelques DAT (Dispensaires anti-tuberculeux) actuellement désignés par UCTMR (Unité de contrôle de la tuberculose et des maladies respiratoires) au niveau de l’algérois a remarqué une carence flagrante en bavettes ou masques anti-covid.
Selon une source qui requiert l’anonymat, même les médecins coordinateurs devant gérer ce phénomène de «dèche » estiment que la responsabilité d’une mauvaise gestion des stocks de bavettes serait « située en haut…»
En effet, des praticiens dans nombre de ces UCTMR déclarent souffrir d’un approvisionnement non conséquent par rapport aux bavettes ou masques anti-covid, que ceux-ci soient de type normal ou de type FFP2. « En plus de prodiguer des soins à nos malades tuberculeux, nous accueillons quotidiennement de nombreux cas au statut post-covid et qui sont dans la plus part des cas porteurs de masques sommairement confectionnés. » Signalent par ailleurs ces même praticiens, qui font face chaque jour à un minimum de 30 patients par jour, potentiellement porteurs d’une charge virale.
« Pourquoi nous praticiens qui sommes affectés à des centres anti-infectieux ne bénéficions pas de quantités respectables en bavettes ? » S’interrogent ces praticiens qui affirment ne recevoir qu’une bavette de dotation par jour sachant qu’il faut changer de bavette toues les deux ou trois heures….