A partir de demain, mercredi 25 août 2021, les citoyens peuvent se vacciner contre la covid-19 au niveau des pharmacies d’officines. Une mesure qui devra alléger la pression sur les établissements de santé publique (ESP) et les centres de vaccinations installés par les autorités dans les places publiques.
Intervenant lors de l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio nationale, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO), Chafik Rahem, a déclaré que l’implication des pharmaciens dans la vaccination contre la Covid-19 se veut pour « accélérer la cadence de l’opération de vaccination », ce qui permet ensuite de « diminuer la mortalité et atteindre l’immunité collective qui équivaut à 50 à 60% en Algérie ».
Il a souligné dans le même sillage que l’Algérie rejoint les 40 pays qui vaccinent leur citoyens au niveau des pharmacies.
Le président du SNAPO a indiqué sur ce sujet qu’un guide pratique a été élaboré, en collaboration avec la fédération algérienne des pharmaciens et les autorités sanitaires. Ce guide reprend tout les éléments nécessaires pour permettre l’acte de vaccination au niveau officinal. « Toutes les précautions ont été prises », a-t-il assuré.
Chiffre à l’appui, Chafik Rahem a souligné que chaque officine vaccinera 5 ou 10 personnes par jour, ou pouvant aller jusqu’à 30 personnes/jour, avec prise de rendez-vous à l’avance. Programmés sur rendez-vous et selon les capacités de la pharmacie intégrée dans ce mécanisme. Il a estimé que si « 40 à 45% des 11 000 officines, activant sur le territoire, s’impliquent et avec en moyenne de 5 vaccinés/jour on fera 150 mille vaccinés par mois ».
Sur l’approvisionnement des doses de vaccin au pharmaciens, Chafik Rahem a précisé que ce sont les ESP, à travers les DSP (direction de la santé publique) qui approvisionneront les pharmaciens en doses nécessaires.
Selon les dires du premier responsable du SNAPO, l’Algérie à vacciner jusqu’à présent plus de 10% de sa population seulement depuis le début de la campagne de vaccination en fin janvier 2021.
Il est a noter que l’Algérie a pris un grand retard dans l’opération de vaccination de ces citoyens, surtout aux premiers mois de la campagne. La cadence s’est accélérée depuis le début de l’été, au moment où le pays a augmenter également le rythme d’importation des vaccines.