Covid-19 : l'inertie du ministère de la Solidarité nationale fait tâche auprès de l'opinion - Maghreb Emergent

Covid-19 : l’inertie du ministère de la Solidarité nationale fait tâche auprès de l’opinion

Facebook
Twitter

Hier vendredi 23 juillet 2021, l’Algérie a enregistré le pire bilan de contamination au virus Covid-19 depuis le début de la pandémie Covid-19, avec des conséquences graves sur la disponibilité d’oxygène et de places dans les hôpitaux, entre autres.

Et alors que la réaction du gouvernement via la mise en place des mesures efficaces, susceptibles d’endiguer la propagation de la 3ème vague de l’épidémie, le département de la Solidarité nationale et la ministre qui est à sa tête, en l’occurrence Koautar Krikou, sont particulièrement pointés du doigt pour leur “inaction” voire absence totale du terrain.

Plusieurs personnalités médiatiques se sont, en effet, interrogées sur le rôle du ministère en cette crise sanitaire, lui qui s’est plutôt distingué par son inertie et son manque de réactivité face aux nombreuses problématiques auxquelles fait face la population depuis presque 2 ans.

Par ailleurs, les observateurs de la scène publique dénoncent une gestion trop médiatique et administrative de la pandémie Covid-19 en Algérie, à travers des sorties “rituelles” où la forme l’emporte souvent sur le fond, au détriment d’actions concrètes et un travail de proximité, conduits directement sur le terrain.

Car hormis quelques campagnes de sensibilisation sur l’importance de la vaccination, organisées par les direction locales dans certaines wilayas, l’action du ministère sur des dossiers plus décisifs peine à convaincre. C’est le cas pour la crise de gaz d’oxygène qui frappe actuellement plusieurs hôpitaux nationaux. Organisation de téléthons, campagnes de vaccination, aide aux hôpitaux et au personnel médical et autres levées de fonds ou fourniture de matériel spécialisé, sont autant de missions sur lesquelles est attendu la ministre en charge du secteur, selon les observateurs.

Ces derniers dénoncent aussi le caractère trop “isolé” des actions menées par département de la Solidarité nationale, qui selon eux gagneraient en efficacité et en portée si elles étaient menées en collaboration étroite ou en partenariat avec d’autres acteurs actifs sur le terrain, notamment ceux de la société civile comme certaines associations ou collectifs, qui se sont montrés particulièrement efficaces dans la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Facebook
Twitter