Un montant de 65,53 milliards de Da a été consacré à la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19) en Algérie, a annoncé aujourd’hui, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane lors de la réunion entre le Gouvernement , les partenaires sociaux et les opérateurs économiques, visant la mise en place d’une commission de sauvegarde chargée d’évaluer les incidences causées par la pandémie du nouveau Coronavirus .
Le ministre a expliqué que le montant de 65,53 milliards de DA englobait 12,85 mds affectés à l’acquisition des moyens de protection ainsi que 12,64 mds de Da destinés au ministère de la Santé.
Il a précisé aussi que 24,39 mds ont été affectés aux indemnités exceptionnelles au profit des agents de l’Etat, dans l’objectif d’encourager les personnels mobilisés dans le cadre de la lutte contre la pandémie, notamment dans le secteur de la Santé avec 16,5 mds de Da, de l’Intérieur avec 7,75 mds de Da, ainsi que des Finances et de la Défense nationale.
« Le montant destiné à la solidarité au profit des familles impactées par la pandémie, s’est élevé à plus de 22 mds de Da, tandis que celui des dotations affectées à l’allocation des familles démunies est estimé à 24,7 mds de Da » a-t-il noté. Quant aux montants consacrés à l’aide et au rapatriement des citoyens, ils s’élèvent à 3,32 mds de Da, selon le ministre qui a indiqué, d’autre part, que « l’Algérie avait affecté une enveloppe de 271 millions de Da destinée à la coopération internationale, dont 258 millions de Da, comme contribution au Fonds d’intervention Covid-19 pour l’Afrique » .
Djerad parle d’une situation économique difficile inédite
De son coté le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a fait savoir dans la même réunion, que les mesures préventives pour endiguer la propagation de la COVID-19 avaient occasionné un grand préjudice à l’économie nationale.
« L’Algérie fait face à une situation économique difficile inédite, en raison de plusieurs facteurs, notamment la crise structurelle héritée de l’ancien gouvernement, la chute des cours des hydrocarbures et enfin, la crise sanitaire due à la pandémie du nouveau coronavirus », a déclaré Djerad.
Des mesures qui selon lui, « ont causé un grand préjudice à l’économie nationale notamment les secteurs du commerce, de l’hôtellerie, du transport, du tourisme, du bâtiment, des travaux publics, de l’hydraulique et d’autres activités économiques et commerciales ».