Crise de l'ETRHB Haddad : les travailleurs réclament l’intégration au groupe COSIDER - Maghreb Emergent

Crise de l’ETRHB Haddad : les travailleurs réclament l’intégration au groupe COSIDER

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Un sit-in a été organisé ce mardi, au niveau de la zone industrielle de Dar El Beida, par les travailleurs de l’ETRHB, l’entreprise de l’homme d’affaires Ali Haddad, actuellement en prison. Ils réclament « leurs droits légitimes de préserver leur emploi et le maintien de l’activité de l’entreprise », selon un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

« Les travailleurs de l’ETRHB n’ont cessé de revendiquer leurs droits depuis l’arrestation d’Ali Haddad, qui a placé leur entreprise entre les mains de gestionnaires depuis 2019 », a indiqué la note des travailleurs. Ils affirment que sur les 5 000 travailleurs qu’employait leur entreprise, seuls 2 500 sont actuellement dans leur poste de travail. « Certains d’entre eux n’ont pas perçu leur salaire depuis 15 mois, tandis que la majorité ne l’ont pas perçu depuis 7 mois », précise le communiqué.

Selon le communiqué, les employés de l’entreprise ont appelé toutes les autorités publiques pour intervenir et sauver les moyens de travail (l’entreprise), ses équipements, et les postes de travail, mais leur appel est resté son réponse.

Le syndicat de l’entreprise a adressé une lettre au président de la République et au ministère du Travail, qui les a reçus à plusieurs reprises, sans qu’aucune solution n’ait été trouvée, a fait savoir un responsable syndical sur place.

Ainsi, un sentiment de mépris envahit les employés du groupe d’Ali Haddad, qui revendiquent les droits les plus élémentaires : Préserver l’activité de leur entreprise et leurs postes de travail.

« Ce sont de simples revendications légitimes qui peuvent être concrétisées », ont-ils souligné en se demandant ; « Qu’est-ce qui empêche l’Etat d’ordonner d’affilier l’entreprise ETRHB, au groupe public COSIDER ? ».

Rappelons que la section syndicale UGTA, représentant les travailleurs du groupe ETRHB, avait adressé plusieurs correspondances aux autorités, dans lesquelles, les travailleurs de l’entreprise l’exhortent de prendre les décisions idoines et éminemment impérieuses pour les sauver de la situation confuse dans laquelle ils se sont enlisés.

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