Invité du Forum du quotidien Echaab, le ministre des Affaire Etrangères, Sabri Boukadoum, est monté au créneau samedi dernier, concernant le dossier de la crise libyenne, pour réaffirmer la position algérienne, hostile à toute ingérence étrangère.
Le chef de la diplomatie algérienne a tenu à préciser que toutes les parties libyennes réclamaient que l’Algérie « poursuive ses efforts dans le cadre du règlement de la crise » dans ce pays voisin.
M.Boukadoum a également rappelé la tenue, en février dernier à Alger, de la réunion de concertation des ministres des pays voisins de la Libye (arabo-africains) au titre du mécanisme de dialogue pour examiner le dossier libyen et trouver une solution qui mettra fin à la souffrance du peuple libyen.
« L’approche adoptée par l’Algérie en coordination et concertation avec les pays du voisinage vise à mettre un terme à toute forme d’escalade et à réunir les frères libyens autour d’une même table de dialogue loin de toute ingérence étrangère », a-t-il souligné, ajoutant que ce « processus doit commencer par un cessez-le-feu loin des règlements de comptes conjoncturels pour recouvrer la confiance entre les parties libyennes à même d’engager un dialogue regroupant les différentes composantes du peuple libyen en vue de restaurer la paix et réaliser ainsi les attentes de ce peuple frère ».
Par ailleurs, Sabri Boukadoum a insisté sur le fait que l’Algérie « reste à équidistance des belligérants libyens, tout en les exhortant à l’adhésion au processus de règlement politique plébiscité par le peuple libyen et ce, à travers une large concertation appuyée par les pays du voisinage sous l’égide des Nations Unies ».