Le P-DG de L’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM), Djillali Mouazer, a déclaré que la Banque Extérieur d’Algérie (BEA) a une grande part de responsabilité dans la situation actuelle de l’entreprise.
Lors d’un entretien accordé à une chaîne de télévision privée, le premier responsable de l’ENIEM a fait savoir que la BEA n’avait accordé à son entreprise que six (06) milliards de dinars de crédit, alors que l’entreprise a remis à la banque 60 milliards de dinars en garanties, « soit 10 fois ce que la banque nous a accordé », a-t-il expliqué.
Selon le P-DG, le complexe d’ENIEM est en situation difficile depuis janvier 2019. L’entreprise publique avait remis à la BEA un plan de relance basé sur une nouvelle vision de l’entreprise, ainsi qu’un plan d’évaluation pour l’octroi de nouveaux crédits.
« Nous avons également eu des contrats avec des établissements publics en 2019 pour un montant de 2 milliards de dinars, mais la banque a refusé de nous accompagner dans ce plan », a ajouté le P-DG d’ENIEM.
« Si la BEA nous avait accordé du crédit en 2019, la société n’aurait pas arrivée à la situation actuelle, et nous aurions pu rembourser une grande partie de nos dettes », a regretté Djillali Mouazer.
Le même responsable a demandé qu’une enquête soit ouverte sur le traitement de la BEA du dossier de l’entreprise publique ENIEM, en ajoutant qu’un rapport détaillé sera rédigé par la direction de l’entreprise à ce sujet.
Pour rappel, l’entreprise ENIEM a mis ses lignes de production à l’arrêt à partir du 1er décembre. La direction de l’entreprise a décidé d’aller vers un arrêt technique pour une durée de 30 jours.