Ce dossier de publications entre dans le cadre des activités du réseau de médias indépendants dans le monde arabe. Il concerne l’usage de la langue arabe de manière générale.
Par Ahmed Waël (journaliste égyptien/ Mada Masr)
Traduit par Hamid Larbi
Des mots sont traduits en arabe chaque jour ou transcrits phonétiquement de leur langue d’origine avec ajout de guillemets. Ils sont parfois accompagnés d’une mention explicative ou d’une note de bas de page. La plupart de ces mots ne figurent pas dans les dictionnaires. J’ai entrepris ici de recueillir des mots devenus usuels mais qui demeurent hors du champ délimité en Egypte par l’Académie de la langue arabe.
Créée en 1932, L’Académie se compose de vingt membres permanents et de 96 linguistes arabophones ou arabisants étrangers. Elle est aujourd’hui, au regard de la loi 434 de 1955 une “institution indépendante dotée de la personnalité juridique et dont le siège est au Caire. Le ministre de l’éducation est, en vertu de sa fonction, le président de l’Académie”.
L’Académie vise cependant un rôle plus important, à travers un projet de loi soumis au ministère de la justice en 2017, interdisant aux journaux de publier des mots du dialecte. Un autre projet de loi, proposé par certains députés en octobre 2018, pourrait contraindre les ministères à adopter les termes scientifiques et techniques validés par l’Académie. A ce jour, le premier projet n’a pas été approuvé par le gouvernement, et le second est toujours à l’étude au sein de la chambre des députés.
L’Académie se compose de trois types de commissions : linguistiques, scientifiques ou des sciences sociales. Ses missions comprennent la publication de trois dictionnaires, un « grand », un « médian » et « un abrégé ». Elle publie régulièrement un livre en plusieurs volumes comprenant les nouveaux termes validés par ses membres.
J’ai eu recours dans le présent article, aux décisions publiées dans les deux derniers tomes en date du livre des “mots et des usages ». Il s’agit des quatrième et cinquième tomes, parus avec un écart de 7 ans, en 2010 et 2017.
L’Académie, selon ses missions, est chargée d’indiquer “les usages linguistiques qu’il convient d’adopter et les mots et structures à éviter”. Elle est en charge de la “renaissance du patrimoine arabe”, elle recommande “aux autorités compétentes de s’assurer d’une bonne mise en oeuvre des conclusions de l’Académie pour un usage correct de la langue arabe. »
Selon Mohamed Othmane, directeur de cabinet du président de l’Académie arabe, la commission des “Mots et Usages” se penche sur des termes d’origine non arabe dont l’usage devient courant, ou des termes connus mais qui acquièrent un sens nouveau.
“Un mot qui vient d’un environnement non arabe peut soit être transcrit phonétiquement, soit arabisé”, précise-t-il.
La validation d’un mot traverse un processus en trois phases au seinde l’Académie. L’une des commissions linguistiques, celle des « Mots et Usages » réceptionne et examine des études provenant de membres de l’Académie ou d’experts agréés exclusivement auprès de ladite commission. Les propositions approuvées par la Commission sont soumises à l’Assemblée (majliss) qui regroupe l’ensemble des membres de l’Académie.
Dans le cas où il est validé, le mot est soumis au vote lors du Congrès de l’Académie de langue arabe qui se tient chaque année et regroupe les membres égyptiens de l’institution ainsi que d’autres membres de nationalités diverses.
“Si le mot n’est pas validé par l’ensemble de l’Académie, cela signifie qu’il n’y a pas eu de consensus à son propos” note Othmane en ajoutant sur un ton rassurant: “Il peut cependant être utilisé sans crainte car l’autorisation de la Commission a également sa pertinence”.
“Je lis ce qui est publié par l’Académie juste pour voir, mais je ne suis plus intéressé par cet effort” déclare Mahmoud Abderrezak fondateur de la page “nahw wa sarf” (syntaxe et morphologie) dont l’objectif est de “diffuser la langue arabe de manière simple et fluide”. Il relève que le travail de l’Académie et ses décisions ne paraissent que dans ses publications, et celles-ci n’arrivent pas au grand public. Abderrezak évoque des tentatives passées de l’Académie d’imposer le mot “marna” à la place de “telfaz” pour désigner la télévision. L’Académie avait avancé comme argument le fait que les gens regardent la télévision longuement et en silence ( – Tarnou- ترنو)”.
Le fondateur de la page “nahw wa sarf” fait remarquer que l’on “peut également regarder longuement un avion en silence, faut-il l’appeler “marna” au lieu d’avion?”.
L’Académie, souligne-t-il, a adopté – par le passé- deux mots pour désigner le téléphone, “al missarra – «المِسَرَّة»” puis “al-hatif -«الهاتف»”. Les deux mots sont contradictoires, le premier provient de «سرّ» (secret, confidence), le second de هتف (Hatf) qui veut dire exclamation, appel à voix haute.
Contrairement à la rigueur dont elle a fait preuve en s’opposant à l’adoption du mot “téléphone” , l’Académie de la langue arabe du Caire a autorisé quatre mots pour désigner le téléphone portable.
En mars 2002, elle a autorisé les mots Mahmoul (“محمول”- porté), “Naqal” نَقّال (transporté), Jawal – جوّال (errant, ambulant) et Mobile pour désigner « un appareil de communication (téléphone) que son propriétaire porte partout où il va et qu’il utilise pour envoyer et recevoir des messages (parlés et écrits)« .
Cette décision n’a été annoncée qu’avec la parution du volume IV des “Mots et Usages” en 2010, soit quatre ans après l’entrée en service de la téléphonie mobile en Egypte.
En 2016, l’Académie a autorisé l’usage de “wasma-tawsim” («وسمة-توسيم» – littéralement “marque” et “étiquetage” ) à la place du mot Hashtag et ce qui s’y rapporte. L’expression a été validée après un débat qui avait porté sur une étude présentée par le Dr Ibrahim Abdelmadjid. Celui-ci soulignait que le verbe “wassama” ( وسم) n’était pas mentionné dans les dictionnaires comme se rapportant au fait de marquer, et que son sens est plutôt celui de voir, attester “chahida” (شهِدَ -). Seuls ceux qui ont acquis le livre publié en 2017 ont pu prendre connaissance de cette décision alors que les gens utilisent aussi bien Hashtag que Wassm.
Le traducteur Ahmed Gharbia estime que Wassm et Wassma sous toutes deux valables et il ne voit pas de raison d’empêcher leur utilisation.
De son côté, Mahmoud Aberrezak, auteur du livre “les erreurs linguistiques répandues dans le milieu culturel” et fondateur de la page “nahw wa sarf”, penche pour l’utilisation du terme “hashtag” plutôt que “wassm”. Son argument est que le mot hashtag est déjà utilisé et compris. “La langue arabe ne rejette pas les langues étrangères, elle peut interagir avec elles et y faire des emprunts”
Il y a cinq ans, l’Académie s’est souciée de la manière de traiter le nom Facebook. Elle a décidé, en définitive, de l’arabiser en sculptant un nouveau mot, فُسبك -foussbouk”. Mot validé après des débats houleux, et selon un processus en trois phases: commission des “Mots et Usages”, assemblée générale de l’Académie et enfin congrès. Ce qui ressemble fort à une procédure judiciaire passant par plusieurs tribunaux et aboutissant à un verdict sans appel.
Lors de la séance du congrès en date du 27 mars 2014, un “groupe de mots dérivés de facebook” a été autorisé. L’Académie a décidé d’arabiser le nom de la plateforme “selon un procédé bien connu dans la langue arabe, celui de la dérivation à partir de racines et de schèmes et qui permet d’intégrer des noms étrangers en leur donnant une sonorité arabe”, donnant ainsi “فُسبك -fasbaka” (selon la forme quadrilitère du verbe “فَعْلَلَ – fa3lala”).
La décision ne paraîtra que trois ans plus tard dans le livre « Mots et Usages – Tome V” en 2017, soit treize ans après la création du réseau social Facebook en 2004. L’Académie appelle à utiliser «فَسبكَ» (fassbaka), comme verbe pour désigner la publication d’un post ou d’une photo sur Facebook.
Pour le traducteur M.F. Kalfat, il y a un problème: “Facebook est un nom commercial, déconnecté de notre vie. C’est la société gestionnaire de la plateforme qui l’a nommée facebook, comment l’Académie accepte-t-elle de suivre le movement sans sourciller, et même d’en rajouter, en forgeant le verbe “فَسبكَ» (fassebaka, autrement dit « il fasbooke »)”. Pour lui, le “problème réside dans le fait que l’Académie fait une recherche interne à la langue mais non liée à la vie réelle”.
La “tribu des termes dérivés de Facebook” se compose comme suit:
- Al-Fousbouki, («فُسبُكيّ», mot pour désigner un individu présent sur la plateforme facebook social. Al-Fousboukia – فُسبكُية – quand il s’agit d’une femme.
- Fassabika – «فسابكة» -, pluriel de Fousbouki
- Fasbaka – «فَسبَك» -, verbe relatif à la diffusion de texte ou de photo sur Facebook
- Al-Fasbaka: «الفَسْبكة , terme désignant l’interaction à travers le réseau facebook.
- Al-Moufasbak: ( المُفسْبَك) texte ou publication partagé via facebook
- Al-Moufasbik : (المُفَسبِك ) l’utilisateur de facebook que ce soit pour diffuser ou recevoir.
Selon le tome IV du livre des “Mots et Usages”, Mohamed Hassan Abdelaziz, membre de l’Académie a découvert que “qaraf” -«قَرَف»- était un mot de la langue classique dont la racine est authentiquement arabe.
Il a rédigé une étude soumise à la commission des Mots et Usages pour l’ajouter à l’entrée :“Q R F” du dictionnaire. Sa signification “dans son usage actualisé est la l’aversion, la répulsion”. De fait, le mot “qaraf” a été ajouté par l’Académie de la langue arabe lors d’une séance de son 74ème congrès le 28 avril 2008.
En avril 2009, elle agrée l’expression “«تعطيش السوق», littéralement “assoiffer le marché”, ce qui signifie créer des pénuries pour provoquer des augmentations de prix. Selon l’Académie, l’expression est admise “car elle ne déroge pas à la sensibilité de la langue arabe et à ses règles. Le mot est correct sur le plan de la construction et du sens”.
La validation de l’expression est intervenue à la suite d’une étude présentée par Hassan El Shafei, actuellement président de l’Académie, qui venait de lire l’expression dans le journal “almasry alyoum”.
Certaines décisions de l’Académie sont surprenantes souligne Kalfat et semblent constituer un “manuel d’orientation et d’harmonisation”. Comme s’ils se disaient entre eux les mots qu’ils voulaient entendre. Ils instaurent un guide de style, un code d’harmonisation des usages. L’Académie produit du savoir ou du moins établit un code visant à harmoniser les usages de l’ensemble des institutions de l’Etat qui produisent du savoir. Mais est-ce que le journal Al-Ahram par exemple va se conformer au terme “foussebok” ? ?
Gharbia relève également l’utilisation par l’Académie, dans ses décisions parues dans des “Mots et Usages”, de termes comme “permission” ou le verbe “permettre” alors que son rôle est de proposer des mots à la société et non de les imposer. Selon lui, l’Académie se comporte ainsi comme une Autorité, ou un organe de pouvoir en capacité d’imposer un usage.
La lecture des délibérations, des éditions et des études présentées au sein de l’Académie montre toutefois que son rôle consiste en réalité à étudier les usages socio-linguistiques et à les commenter. Ce que Gharbia considère comme “un recensement ou un enregistrement des consensus sur les mots, ce qui ne justifie pas de se prononcer pour ou contre tel ou tel usage”.
Gharbia souligne à l’opposé la souplesse avec laquelle a été validé le verbe “xerox” dans les dictionnaires anglais pour désigner l’acte de photocopier un document.
Certains efforts de l’Académie tendent à imposer un cadre sans aucun souci du sens. Il est en ainsi de l’usage du mot “Nassoukh – ناسوخ” pour désigner le fax. Le mot, commente Gharbia, “a été choisi en se focalisant sur la photocopie alors que la fonction principale du fax est de transmettre la photocopie”. Au-delà de l’imprécision du mot, l’appareil n’est plus vraiment utilisé.
En mars 2014, l’Académie a autorisé un nouveau verbe, شَفَرَ (chafara- chiffrer) pour désigner le procédé qui permet de rendre impossible la compréhension d’un document à travers sa transformation en un système de symboles, connu sous le terme de التعمية (cryptographie).
Gharbia fait remarquer que la cryptographie n’est qu’une branche du chiffrement. “Tout cryptage est un chiffrement, mais tout chiffrement n’est pas un cryptage” dit-il en citant les pages sur le chiffrement et la cryptographie ( تشفير تعمية ) de la plateforme “ أضف- adhif (ajoute)- sur wikipédia de l’ Arab Digital Expression Foundation.
Les décisions de l’Académie reflètent également la lenteur du cycle de travail. Des années peuvent s’écouler avant que des solutions ne soient trouvées, bien après que les blogueurs arabes se soient mis d’accord sur des mots qui deviennent largement répandus parmi eux ou bien après que ces blogueurs aient cessé de chercher un mot de remplacement au mot étranger Cela a été le cas par exemple pour “gender” (genre).
L’Académie a ainsi validé le mot “jounoussa” «جنوسة», en avril 2009 pour désigner les “traits distinctifs entre les sexes masculin et féminin” en arguant qu’il s’agit “d’un nom d’action sur le schème de fou3oula semblable à dhoukoura (masculinité), Ounoutha (féminité) et bourouda (frigidité)”.
Cependant, relève Farah Berkaoui, rédactrice et coordinatrice du projet “wikigender”, “le mot “jounoussa” ne s’est pas répandu contrairement à gender et genre social”. Selon elle, ce manque de succès du mot tient probablement à la “ressemblance du mot jounoussa avec sexualité (jinsaniya ( جنسانية) – et sexe (Jinss- جنس )”.
Sur la plateforme wikigender qui produit du contenu féministe ouvert au public en langue arabe sur les questions de genre et de femmes, la définition du genre est la suivante: “les rôles et les différences sociales qui apparaissent sous les termes de masculinité et féminité et s’enracinent dans la société selon un système de dualité contradictoire entre les genres, comme la domination de l’homme et la soumission de la femme, la rationalité de l’homme et le sentimentalisme de la femme et la force de l’homme contre la faiblesse de la femme”.
Le 28 avril 2008, l’Académie a autorisé l’utilisation du mot “jinsaniya – جنسانية” dans le sens de penchant pour le sexe ou excitation sexuelle car le mot Jinsiya- جنسية est déjà utilisé pour désigner la nationalité, selon ce qui figure dans le dictionnaire médian sous l’entrée J.N.S (ج ن س) .
“La formulation “jinsaniya” a constitué une alternative au mot standard “Jinssiya” pour désigner le nouveau sens de penchant pour le sexe et l’excitation des désirs sexuels. C’est un usage acceptable par analogie avec ‘ilmaniya et ‘aqlaniya (laïcité et rationalité) etc…” lit-on dans le livre des “Mots et Usages”.
Mais la définition est insuffisante, le terme est large et il est utilisé également pour désigner la manière dont les gens vivent et s’expriment sexuellement. La plate-forme Wiki Gender présente plus d’une définition du mot. Barqawi considère que la définition du mot par l’Académie est limitée, bien qu’il s’agisse d’un “bon début”.
Ainsi se termine notre tournée avec les deux tomes des “Mots et Usages”. Cependant nous n’avons pas trouvé les mots que nous cherchions et ressentons toujours la même difficulté à trouver les mots appropriés pour exprimer certaines choses. Il y a quelques semaines, j’ai soumis les deux tomes à l’équipe de Mada Masr et nous avons commencé à établir la liste des mots étrangers ou du registre familier العامية que nous utilisons dans notre travail au quotidien. Nous avons estimé que ce qui figurait dans la liste représentait des mots contemporains. J’ai pensé à associer l’Académie de la langue arabe à notre jeu.
L’Académie n’a pas émis, jusqu’à présent de décision au sujet de la liste que nous avons transmise au directeur de cabinet du président de l’Académie via Whatsapp. Il nous a cependant indiqué que la liste serait répartie sur plus d’une commission, certains mots relevant de la compétence de la commission « Mots et Usages » d’autres pouvant être soumis aux commissions de l’information et de l’informatique. “Je prendrai contact avec vous pour vous informer des résultats du travail de ces commissions” a indiqué Othmane en précisant que cela ne se ferait pas avant quelque temps.
Voici la liste envoyée pour qui aimerait participer avec nous:
Aux distingués et chers Messieurs et Professeurs de l’Académie de la langue arabe.
J’ai lu avec passion les deux derniers tomes intitulés “Mots et Usages”, le quatrième et le cinquième. J’ai suivi les efforts soutenus que vous déployez pour enrichir nos connaissances avec de nouveaux mots destinés à être utilisés par ceux qui écrivent et parlent en arabe en Egypte. Je suis actuellement en train d’écrire un article de presse sur la manière dont sont ajoutés des mots nouveaux dans la langue arabe. Je compte le publier sur le site Mada Masr. Durant mes recherches pour préparer l’article, j’ai tiré grand profit des mots et des recherches contenus dans les livres précités. Cependant le mécanisme de travail de l’Académie pour introduire les nouveaux mots est encore lent et ne répond pas à nos usages quotidiens de la langue ainsi qu’à notre désir de nous exprimer.
J’ai pensé vous soumettre dans cette lettre des mots que nous utilisons dans notre vie courante et qui ne figurent pas dans le dictionnaire car l’Académie se contente des propositions de ses membres ou de celes de la commission des Mots et Usages. J’aimerais connaître la position de l’Académie au sujet de ces mots que nous utilisons et que nous écrivons et qui ne semblent pas retenir votre attention.
I: mots provenants de l’anglais
Empathy (empathie)
Overwhelm (submerger)
Mentor : Y a-t-il un mot approprié autre que “Mourshid”?
GIF
Format d’image numérique multimédia, comprenant une image animée, plus court qu’une vidéo et plus riche qu’une photo
Abuse (abus)
Mot utilisé par les Égyptiens dans le cas de l’exploitation d’une personne par une autre, ou de mauvais traitement d’une personne à l’encontre d’une autre et du profit qu’en tire l’auteur de l’abus;
II – Mots utilisés en arabe pour exprimer les identités sexuelles:
- Gender
- Al-kwiriyya (الكويرية) –
- Aber jin’ssiyan (littéralement transexuel (dans le cas d’un changement de sexe)
III – Des mots à la prononciation arabisée avec l’ajout de la lettre B au début (ba signifiant généralement en dialectal, « être en train de » ).
Ce sont des mots liés aux domaines de la programmation, de la technologie informatique ou de l’utilisation de l’internet:
B-Scroll («بـ سكرول» ) – A l’origine, balayer du regard le texte de haut en bas. Mot utilisé quand quelqu’un regarde une page internet et fait défiler la page sans en lire le contenu.
Par ailleurs, que pensez-vous de généraliser le shème « itfaal » اتْفَعَلْ que nous utilisons en dialectal pour la forme passive d’un verbe au sujet inconnu? (au sens de « a été fait », « s’est fait »).
Dans l’attente d’une réponse, je vous prie d’agréer l’expression de ma respectueuse considération.
Ahmed Wael