Le réseau social facebook devient l’espace préféré pour les personnes hostiles au Hirak pour y diffuser, en toute impunité, des messages incitant à la violence et à la haine.
Des pages diffusent à la longueur de journée et parfois durant plusieurs jours, des messages haineux, racistes et violents contre les animateurs du Hirak, sans que leurs administrateurs ne soient iniquités par une quelconque partie.
Des messages qui contiennent généralement des propos racistes et touchant l’honneur et la dignité des chefs historiques de la révolution et de régions entières du pays.
Certaines de ces pages sont gérées par des personnes connues sur la scène à l’image de la députée Naima Salhi, du journaliste Nourredine Khettal, Benkoula, et de l’ex-militaire en exil Ahmed Chouchene. Certaines pages, par contre, ont des administrateurs inconnus.
Parmi ces dernières figurent la page « Ghorfate Atahqiq » en français : « Chambre d’enquête » ou encore la page les enfants d’Ouled El Djabass qui s’est spécialisée dans la diffusion de la haine dans la ville de Bordj Bou Arreridj.
Aucune poursuite judiciaire n’est signalée
Le plus surprenant c’est le silence des autorités chargées de lutter contre la cybercriminalité. Depuis le début de cette vague de diffusion des contenus racistes et incitants à la violence vers la mi-avril, aucun administration de ces pages n’a été rappelé à l’ordre.
Pourtant, le code pénal prévoit des sanctions à l’encontre les auteurs de ces actes.