Devises : le marché informel algérien sous la loupe du FMI - Maghreb Emergent

Devises : le marché informel algérien sous la loupe du FMI

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La Banque centrale d’Algérie a chargé le Fonds monétaire international (FMI), de lancer une étude approfondie sur la réalité du marché parallèle des devises en Algérie.

L’objectif de cette étude, selon des sources médiatiques, et de chercher des alternatives rapides à cette situation irrégulière du marché de la devise et de permettre également, le transférer des devises échangées sur le marché noir, vers les canaux officiels.

A cet effet, des représentants du FMI et de la Banque centrale d’Algérie ont organisé une série de rencontres avec des experts et spécialistes du secteur financier, ainsi que des associations concernées par ce domaine.

Le but est de débattre des raisons de la croissance du marché parallèle des devises en Algérie et d’explorer les moyens de limiter sa propagation en recherchant des alternatives, affirment les mêmes sources.

Selon le président de l’Organisation algérienne pour la protection des consommateurs (APOCE), Mustapha Zebadi, qui s’est exprimé sur le quotidien arabophone Echourouk, la dernière réunion avec les experts du Fonds monétaire a eu lieu mardi dernier.

« Les experts du FMI ont écouté avec un grand intérêt les propositions de l’organisation, visant à réduire le marché parallèle des devises, qui attire les citoyens dans le but d’acheter des voitures et des appareils électroniques et de voyager à l’étranger », a expliqué Mustapha Zebadi.

Pour le président de l’Organisation de protection des consommateurs, ce qui oblige les Algériens à se diriger vers le marché parallèle des devises, est ses besoins de consommation, notamment en matière de voitures neuves, ainsi que l’absence de bureaux de change au niveau national ».

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