Dans un communiqué commun, dix partis politiques algériens de l’opposition ont appuyé ce mercredi 29 mai 2019 la demande d’une « enquête indépendante sur les circonstances de la tragique disparition » du militant des droits humains Kamel Eddine Fekhar en prison. Ils se sont notamment adressés aux tenants du pouvoir pour exiger la libération « immédiate et sans conditions » de Louisa Hanoune.
Les partis, PT, FFS, JIL Jadid , PLJ, UCP, PST, RCD, PNSD, MDS, PLD qui se sont réuni aujourd’hui au siège national du Parti des travailleurs (PT) à Alger, ont dénoncé les conditions du décès de Fekhar Kamel Eddine. « Malgré les alertes incessantes de ses avocats et sa famille sur la détérioration de son état de santé, les pouvoirs publics l’ont laissé mourir. Ils en portent donc l’entière responsabilité de sa mort » lit-on sur le communiqué.
En outre, les partis cités ci-dessus estiment que rien ne pourrait justifier le maintien en détention de la secrétaire générale du PT Louisa Hanoune. « C’est la première fois depuis la fin de la tragédie nationale qu’un premier responsable national d’un parti politique est incarcéré » ont-ils souligné. À cet effet, les responsables des partis politiques cités se sont adressés aux tenants du pouvoir pour exiger la libération immédiate et sans conditions de Louisa Hanoune. Ils ont aussi signalé qu’ils rejettaient toute solution de force. « Nous exigeons le respect des libertés démocratiques et donc la libération de Louisa Hanoune » ont-ils noté.