La mauvaise qualité des adjuvants entrant dans la composition du béton, et notamment le dosage de ce dernier, seraient ils à l’origine de l’effondrement de la dalle de ciment, au chantier turque Gurbag, à Rahmania ?
Les ajouts participant à la prise et le durcissement rapide de la dalle de béton, auraient ils précipité la chute de cette chape ? S’interrogent des sources au fait de la science des matériaux de construction, et approchées par Maghreb Emergent. Rappelons que le ministre de l’habitat a, à la suite de cet incident, a invoqué « L’erreur humaine » Dores et déjà, signale-t-on par ailleurs, la société de construction turque Gurbag, laquelle a à son actif la réalisation de nombreuses constructions de type AADL d’excellente facture, a chargé son avocat pour le suivi du dossier. Apprend-on. Toutefois les responsables de cette entreprise turque préfèrent observer scrupuleusement la retenue et indiquent : « Nous ne souhaitons pas communiquer à ce sujet tant que l’enquête est en cours.
Nous optons pour ce choix afin que l’enquête se déroule correctement. » Et d’ajouter : « Nous ne pouvons pas nous prononcer sur la formulation du béton tant que nous n’avons pas obtenu les résultats. » La cité AADL 1 200 logements, en construction dans la localité de Rahmania, au sud de la capitale, a été le théâtre, dans la matinée du 8 janvier dernier, d’un drame humain, causé par l’effondrement, au deuxième étage, de la dalle d’une tour.
Le sinistre a fait trois morts. L’on précise que les principaux laboratoires chargés de décréter la conformité du béton sur les chantiers de construction se comptent sur les doigts de la main.