Selon le BP Energy Outlook 2018, si la demande sur le pétrole et d’autres carburants liquides croîtra, elle devrait progressivement « ralentir avant de se stabiliser pendant les dernières années » de la période couverte par les prévisions la compagnie britannique. La consommation de charbon dans le monde s’amenuisera tandis que celle du gaz devrait croître considérablement.
Au 21e siècle, le pétrole aura une place de moins en moins importante en tant que source d’énergie, pronostique le BP Energy Outlook 2018, étude rendue publique par la multinationale pétro-gazière britannique et portant sur « la transition énergétique dans le monde à l’horizon 2040 et sur les incertitudes qui l’entourent ».
Le mix énergétique mondial à l’horizon 2040 sera « le plus diversifié qu’on ait jamais vu», lit-on dans cette étude : le pétrole, le gaz, le charbon et les énergies non fossiles devraient se partager le marché énergétique de la planète à raison du quart environ pour chacun.
Vers une croissance rapide des énergies renouvelables
Selon le BP Energy Outlook 2018, si la demande sur le pétrole et d’autres carburants liquides croîtra, elle devrait progressivement « ralentir avant de se stabiliser pendant les dernières années » de la période couverte par les prévisions la compagnie britannique. La consommation de charbon dans le monde s’amenuisera avec le déclin prévisible de la demande chinoise. La consommation gazière mondiale devrait, quant à elle, croître considérablement. Cependant, ce sont les énergies renouvelables qui connaîtront la croissance la plus rapide avec 70% de la croissance de l’énergie primaire.
« Une importante croissance mondiale d’ici 2040 »
Le rapport de BP prédit un doublement de la croissance mondiale d’ici 2040 qui sera induit « par une plus grande prospérité des économies émergentes à croissance rapide » et boostera la demande énergétique mondiale bien que son augmentation « soit contrebalancé par des gains accélérés en efficacité énergétique ».
La demande énergétique du secteur industriel, indique l’étude, comptera pour la moitié de la croissance de la consommation énergétique internationale, tandis que la demande du secteur des transports est vouée, elle, à baisser notablement. La croissance de la demande énergétique mondiale, précise-t-il, sera le fait des économies à développement rapide, avec 50% pour les seules Chine et Inde.