Les prix du blé ont rebondi lundi, à la veille de la publication du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (Wasde) sur l’offre et la demande mondiales de céréales.
Ceci n’a pas empêché l’Algérie de continuer à s’approvisionner en blé, mais également en maïs afin d’assurer l’équilibre alimentaire du pays, « malgré les niveaux de prix actuels », a relevé dans une note de synthèse le cabinet Agritel.
Ce qui n’a pas été le cas pour le Pakistan, qui n’a rien acheté dans le cadre de son appel d’offres pour l’acquisition de 300.000 tonnes de blé tendre, a fait remarquer le cabinet Inter-courtage.
Selon le cabinet Agritel, « les opérateurs anticipent un rapport demain mardi, qui pourrait réviser à la baisse ses estimations de stocks affichés le mois dernier, dans un contexte qui demeure tendu ».
Vers 13H30 (12H30 GMT), sur Euronext, la tonne de blé tendre bondissait de 7,25 euros sur l’échéance de mars à 238,75 euros, et de 2,75 euros sur l’échéance de septembre à 231,00 euros, pour près de 11.800 lots échangés.
La tonne de maïs, suivait la même direction et prenait 1,75 euro sur l’échéance de juin à 223 euros, et de 1 euro sur l’échéance d’août à 219,25 euros, pour un peu plus de 680 lots échangés.
Cette tendance haussière des prix du blé, est due « surtout à la situation sur le continent sud-américain qui attire l’attention, avec une condition contrastée entre des pluies excessives sur le Mato Grosso et un déficit hydrique persistant sur l’Argentine », a expliqué le cabinet Agritel.
La même source a souligné que l’échéance rapprochée de mars est particulièrement volatile, à quelques jours de sa clôture.
Pour rappel, l’Algérie avait finalisé l’achat de grosse quantité en mois d’octobre dernier et ce, malgré des prix en nette hausse sur le marché des céréales. Selon le cabinet français Agritel, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), aurait finalisé un achat de 700 000 à 770 000 tonnes, malgré des niveaux de prix élevés, estimés entre 275 et 276 dollars/t.