La hausse des cours du pétrole se confirme en ce début d’année 2021. Le Brent de mer du Nord a passé ce matin la barre des 55 dollars (12:00 GMT) pour la première fois depuis 10 mois, sur fond d’accord de l’Opepe+ autour d’une augmentation de la production et d’une reprise relative de la demande.
Pari ailleurs, le prix du baril West Texas (WTI) a atteint 51,48 dollars à Chicago, (12:00 GMT).
Rien ne semblait ralentir les cours du pétrole aujourd’hui, dans la dernière ligne droite d’une semaine marquée par l’annonce par les membres de l’Opep+ d’une offre contenue et la perspective d’un solide retour de la demande grâce aux campagnes de vaccination contre le COVID-19.
L’objectif pour le club de producteurs dont la fréquence des rendez-vous s’est accélérée sous l’effet de la crise sanitaire, est avant tout d’ajuster mois par mois l’offre d’or noir, avec en ligne de mire le soutien des prix du brut. « Une approche plus conservatrice de la part du groupe, compte-tenu de la période d’incertitude dans laquelle nous nous trouvons, est très bien accueillie par les marchés et devrait maintenir des prix élevés », a déclaré Craig Erlam, analyste de Oanda, cette semaine à la presse.
« La décision de l’Arabie saoudite de réduire unilatéralement d’un million de barils par jour supplémentaires (sa production) continue de soutenir le mouvement haussier, tandis que le déploiement des vaccins rassure sur les perspectives de la demande à venir », a estimé de son côté, Neil Wilson, analyste de Markets.com.
A l’issue du premier sommet de l’année des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs partenaires mardi, le chef de file saoudien a annoncé une coupe volontaire, hors de l’accord en vigueur, d’un million de barils par jour en février et mars. La production des autres pays restera inchangée sur la période, hormis la Russie et le Kazakhstan qui augmenteront la leur mais à la marge.