Epargne nationale : une faible hausse de 9% depuis 2018 - Maghreb Emergent

Epargne nationale : une faible hausse de 9% depuis 2018

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Bien que son rôle soit important dans la croissance économique, l’épargne en Algérie reste le maillon faible des établissements financiers.

Selon les chiffres avancés ce samedi, par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, l’épargne nationale est passée de 2 623 milliards de dinars fin 2018 à 2 860 milliards de dinars fin juin 2021, soit une hausse de seulement 9% en trois ans.

S’exprimant lors de la journée d’information organisée par l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef), à l’occasion de la Journée mondiale de l’épargne, le Premier ministre a indiqué  que ce niveau d’épargne, « est correct pour le volume de l’économie algérienne, mais reste faible par rapport aux potentialités auxquelles nous aspirons à parvenir ».

Benabderrahmane a profité de cette occasion pour souligner « l’importance majeure » que représente l’épargne, en tant que, « premier catalyseur de la croissance économique, au regard de sa contribution au financement de l’économie ».

Le premier responsable de la trésorerie n’a pas manqué d’appeler l’ensemble des acteurs du secteur financier, notamment les banques, à faire preuve « davantage de mobilisation pour augmenter le taux de l’épargne nationale ».

Rappelons que l’Algérie célèbre ce 31 octobre, la journée mondiale de l’épargne, sous le thème :”L’épargne, vecteur de la bancarisation, vers une croissance économique inclusive”. Plusieurs thématiques seront évoquées, au cours d’une journée d’information organisée au CIC à Alger, entres autres : l’évolution de l’épargne en Algérie, ainsi que le rôle et les missions de l’observatoire national de l’épargne.

Installation de l’Observatoire national de l’épargne

Par ailleurs, le Premier ministre a procédé, au cours de cette journée d’information, à l’installation officielle de l’Observatoire national de l’épargne, composé de représentants des banques et des sociétés d’assurances, de l’Office national des statistiques (ONS), du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), ainsi que d’experts du secteur.

Dans son discours, le Premier ministre a affirmé que cet organe représente “un outil au service de la communauté bancaire et de tous les acteurs intéressés par l’épargne et ses enjeux économiques”.

“C’est également une force de proposition en terme d’innovation en matière de produits destinés au marché en couvrant les aspects conceptuels, réglementaires et fiscaux”, a-t-il poursuivi.

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