La ville de Constantine est entrain de connaître un véritable état de siège organisé par les autorités administratives et sécuritaires locales afin d’empêcher la sortie de proximité du mouvement Mouwatana.
De nombreux militants, dont Amira Bouraoui, ont été intercepté à l’entrée de la ville par des barrages filtrants et empêché d’entrer en ville. Sur place des militants dont Zoubida Assoul, Ali Benouari et Saad Bouaqba ont été conduit au commissariat, mieux, l’administration locale a placé de nombreuses bennes tasseuses et engins divers pour occuper l’ancienne place de la « Brêche » et rendre impossible le rassemblement.
Hier, dans une intervention sur une chaîne de TV privée, le Président de Jil Jadid, Djilali Soufiane, avait dénoncé l’accaparement de la rue par le pouvoir et l’interdiction de facto pour les formations politiques d’opposition d’occuper le terrain.
Pour rappel, le mouvement Mouwatana, qui regroupe de nombreuses personnalités politiques et de la société civile avait annoncé une série d’événements de proximité pour expliquer sa démarche au peuple. A Alger, il y a quelques jours, les autorités avaient empêché la tenu d’un rassemblement par la force.