Les opérateurs économiques exerçant dans le secteur de l’exportation ont proposé aux autorités publiques une batterie de mesures visant à faciliter les opérations d’export. Une démarche qui permettra à l’Algérie, selon eux, d’atteindre l’objectif de 10 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures pour 2023.
Dans ce contexte, une réunion a été organisée dernièrement, regroupant des représentants du Conseil National Economique, Social et Environnemental (CNESE), des représentants de plusieurs ministères et banques, ainsi que des opérateurs économiques activant dans le secteur de l’exportation. Cette réunion a débouché sur plusieurs recommandations visant à faciliter l’exportation des produits algériens à l’étranger, notamment vers l’Afrique.
Il s’agit, selon le président de l’Association algérienne des producteurs de boissons (Apab), Ali Hamani, qui s’est exprimé au journal arabophone Echourouk, de réduire les délais du processus d’exportation, qui durent aujourd’hui entre une semaine et 10 jours, à seulement 24 heures. Il a souligné à ce sujet, que « dans certains pays, le processus d’exportation ne prend que 4 heures seulement ».
Ouverture de bureaux à l’étranger
Dans cette perspective, Hamani évoque l’allègement des documents nécessaires pour les opérations d’export, tout en facilitant leur octroi aux opérateurs et en réduisant les délais de délivrance. Aussi, a-t-il poursuivi, en ouvrant de nouvelles lignes maritimes, notamment vers l’Afrique. « Ce moyen de transport réduit les charges pour l’exportateur et permet au produit d’être plus compétitif, que ce soit sur les marchés africains ou autres », a-t-il ajouté.
Le président de l’association des producteurs a également appelé les autorités à « accorder des licences aux exportateurs algériens pour ouvrir des bureaux à l’étranger, semblables à celles accordées aux concessionnaires étrangers ici en Algérie ». Ceci permettra, selon lui, de faciliter l’exportation des produits, ainsi que le processus de paiement.
L’ensemble de ces recommandations ont été soumis aux responsables du CNESE, qui se sont engagés à les soumettre, dans un rapport détaillé, aux services du Premier ministre.