Exportations pétrolières : Attar conteste les chiffres de Bloomberg - Maghreb Emergent

Exportations pétrolières : Attar conteste les chiffres de Bloomberg

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Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a démenti ce jeudi les chiffres avancés par l’agence de presse américaine Bloomberg, concernant les exportations algériennes de pétrole.

A ce propos, Attar a indiqué lors de la séance de réponses aux questions orales de l’Assemblée populaire nationale (APN), que «l’Algérie exporte 677 000 barils par jour, et non 290 000, comme il a été annoncé sur ces médias ».

Dans ce même contexte, le ministre a aussi souligné que certains rapports des médias parlent de la fin du pétrole en Algérie, considérant ces propos comme une « confusion » de la part de certaines institutions.

Plus dans le détail, le ministre de l’Energie a indiqué que les exportations de l’Algérie comprenaient 677 000 barils de pétrole brut par jour, 80 000 barils de pétrole léger par jour (condensat) et l’équivalent de 180 000 barils de pétrole liquide par jour.

Ces exportations ont permis, selon lui, de percevoir 20,2 milliards de dollars de revenus, dont 13,2 milliards de dollars de revenus d’exportation de pétrole et 7 milliards de dollars de revenus d’exportation de gaz.

Attar a affirmé que ce sont les chiffres corrects et existants publiés sur le site Internet du ministère depuis la première semaine de l’année, dénonçant les «faux chiffres» publiés par les médias étrangers, en assurant que ces chiffres “sont loin de la vérité” , affirmant que le but de leur publication “révèle des intentions malveillantes contre l’Algérie”.

Cette réaction du ministre de l’Energie fait suite au dernier rapport de l’agence américaine Bloomberg qui avait indiqué lundi 08 février, que les ventes de pétrole à l’étranger de l’Algérie ont chuté à 290 000 barils par jour durant le mois de janvier dernier, enregistrant ainsi une baisse de 36% en comparaison avec le mois de décembre.

L’agence américaine a également indiqué, dans son rapport, que la production globale de pétrole de l’Algérie « reste à son niveau le plus bas depuis 2002 », et «risque de passer à côté de la récente reprise du brut ».

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