Entrée en matière réussie pour le salon international de l’exportation et de la logistique, qui se déroule du 6 au 8 juillet à la Safex (Alger), avec comme mot d’ordre, la promotion des exportations tous azimuts vers les pays africains.
Organisé conjointement par la FINPEC, CACI, Algex, BSTPO et CIPA, ce salon qui vise l’amélioration du climat des exportations en Algérie, a réuni quelque 150 exposants nationaux, répartis entre producteurs, industriels, transporteurs, logisticiens, transitaires et autres exportateurs, relevant de différents secteurs.
En effets, plusieurs exposants intéressés par l’opportunité de proposer leurs produits ou services à l’export et particulièrement aux pays du voisinage subsaharien, ont exprimé leur satisfaction quant à l’organisation de ce salon, qui selon eux, permettra de multiplier les pas vers une vraie stratégie de pénétration de ces marchés.
Présents à l’inauguration du salon, les le Chef de cabinet du ministère du Commerce , Redouane Allili et le directeur général du commerce extérieur auprès du même ministère, Khaled Bouchlagham, ont insisté sur le caractère urgent et primordial de mener à bien les missions qui incombent leur département, en fédérant les acteurs et opérateurs économiques autour de la question de l’export, mais également en les dotant de moyens techniques et logistiques à même de leur garantir un avantage concurrentiel et renforcer leur compétitivité en terre africaine. M Bouchelagherm a estimé que la promotion des exportations hors hydrocarbures impliquait nécessairement le développement et la modernisation de la logistique. « Les deux choses sont intimement liées car les charges du transport et le stock de la marchandise influent sur les prix », a-t-il indiqué.
Interrogé par Maghreb Emergent, le président de la CIPA, Abdelouahab Ziania s’est montré, de son côté, plus persuasif et impactant : « Ce salon est un échantillons des entreprises qui veulent s’affirmer en dehors de nos frontières. Nous sommes ici afin de préparer nos entreprise à l’aventure de l’export vers les pays africains. Mais nous devons, d’abord, mettre plus de moyens à leur disposition, comme des zones logistiques, afin de faire de l’exportation de masse. » Et d’ajouter : « Aujourd’hui l’Algérie ne capte que 0,5% d’un niveau d’échanges commerciaux interafricains estimés à 2800 milliards dollars ».
Enfin, Hichem Saïdi, PDG de Fnipec a affirmé, quant à lui, que ce salon, le premier du genre, s’inscrit en droite ligne avec la stratégie des pouvoirs publics sur la diversification de l’économie nationale et la promotion des exportations hors hydrocarbures notamment vers les pays limitrophes et le continent africain d’une manière globale.