Un nouveau fonds national dédié aux start-up sera lancé samedi, lors de la conférence nationale des start-up, qui reposera désormais » sur l’investissement dans le capital et non sur les mécanismes de financement classiques basés sur le crédit », annonce ce vendredi le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des start-up, Oualid El-Mahdi Yacine.
Pour le ministre délégué, cette initiative est pour « créer des startup pionnières aptes à commercialiser leurs produits partout dans le monde, en permettant aux jeunes innovants de bénéficier des mêmes mécanismes de financement que dans les pays développés et de concrétiser leurs projets novateurs en Algérie ».
Les startup algériennes souffrent de manque de mécanisme d’accès aux financement et même à lever des fonds privé. Les seuls opportunités, sont ceux qui accès aux partenariats avec les grands groupe ou des levées de fonds dans la bourse d’Alger. Ce dernier déjà compliqué selon plusieurs startups.
Une fin de calvaire ?
Oualid El-Mahdi Yacine a évoqué dans son entretien à l’Agence de presse officielle, les entraves rencontrées par ces jeunes, en plus du financement, notamment « le manque d’incubateurs, d’accélérateurs et autres structures d’appui aux projets ».
Au sujet des incubateurs dédiés aux TPE et aux startups, le ministre délégué a souligné que « la plupart des incubateurs disponibles se trouvent dans la capitale alors que les autres régions du pays en comptent très peu ».
C’est pourquoi, a-t-il dit, son département a décidé de créer au moins un incubateur par wilaya, précisant qu’un « réseau d’accélérateurs de projets » visant à soutenir l’innovation en Algérie sera lancé lors de la conférence.