L’accès au financement des projets des Startups devient de plus en plus compliqué, surtout en l’absence de mécanismes publics dédiés et la non-implication des banques et des institutions financières pour faciliter l’accès au fonds. Mais aussi la lenteur des procédures pour lever des fonds via la Bourse d’Alger.
Pour y remédier, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-ups, Yacine El Mahdi Oualid, a évoqué mercredi à Constantine, « qu’un fonds estimé à un (1) milliard de dinars était mobilisé pour le financement des start-ups ». Ce montant, selon le ministre, sera « revu à la hausse en fonction des besoins et des demandes ».
En effet, ce financement des start-ups « n’obéit pas à la démarche traditionnelle » appliquée dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi », préciseYacine El Mahdi Oualid. Et d’ajouter qu’il « inclu dans le capital de la start-up pour une période de six ans ».
Pour qu’une startup accès à ce financement, le ministre indique que les Startups doivent disposer d’un label,en ajoutant que ce financement exige que l’entreprise innovante dispose d’un label, d’un business plan et d’un état de comptabilité. « Les dossiers sont étudiés au cas par cas », souligne-t-il.
Pour rappel, ce dispositif de financement, a été annoncé en octobre 2020, lors de la grande conférence « Algeria Disrupt » organisée à Alger.