Le ministre des Finances, Ayman benabderrahmane, a mis en place ce lundi, le Comité national pour l’évaluation des risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive.
En cette occasion, le ministre a déclaré que la création du ce comité « ouvrira la voie à notre pays pour mener une évaluation nationale des risques de blanchiment d’argent et du terrorisme, et être en mesure d’élaborer une stratégie nationale pour atténuer ces risques ».
Pour Benabderrahmane, le défi que le nouveau comité doit relever est celui d’achever le processus national d’évaluation des risques, y compris les évaluations sectorielles, avec le respect de la méthodologie établie par le Comité d’action financière et la publication du rapport national sur les risques.
« Ce rapport sera suivi du document de stratégie nationale pour réduire les risques de blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et de financement des armes de destruction massive, qui sera réalisé en moins d’une année », a-t-il précisé.
Le ministre a expliqué que les deux sous-comités créeront plusieurs cellules de travail techniques sectorielles pour entreprendre l’évaluation des risques. Ces cellules soumettront leurs rapports aux deux sous-comités qui préparent les rapports pour le Comité national.
Selon Benabderrahmane, le comité prépare également la stratégie nationale de lutte contre ces formes de crimes pour la soumettre à l’approbation du Premier ministre.
Le ministre a expliqué que le Comité national approuvera une liste des autorités de contrôle compétentes en ce qui concerne les différentes catégories de personnes faisant l’objet de la déclaration de soupçon, avec le renforcement du dialogue entre ces autorités et les personnes soumises.
Enfin, Benbderrahmane a souligné qu’ « il incombe au Comité national, et à chacun de nous, de faire tout son possible pour assurer le succès de ces étapes critiques, afin que notre pays reçoive le processus d’évaluation en 2022 avec confiance et sans être exposé a figurer dans la liste grise du groupe d’action financière ».