Dans le but de juguler la flambée des prix de la volaille, qui subissent une inflation sans précédent face à la hausse des intrants et aliments importés, le gouvernement Djerad est dans l’impasse.
Une problématique soulevée lors de la réunion du Gouvernement, mercredi, via l’examen d’un projet de décret exécutif relatif aux modalités d’exemption de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) pour les opérations de vente de l’orge et du maïs ainsi que les matières et produits destinés à l’alimentation de bétails et de volailles.
Ce projet de texte, qui intervient en application des dispositions de la Loi de Finances pour 2021, aura pour effet de réduire le prix à la consommation de ces produits grâce au soutien fiscal de l’Etat, indique un communiqué des services du Premier ministre/
Les prix du poulet, faut-il le rappeler, sont impactés par les fluctuations des matières premières entrant dans la fabrication de l’aliment de volaille au niveau du marché mondial, notamment après l’acquisition par la Chine de 60% de la production internationale de maïs.
Ainsi, après la perte subie en 2020 à cause du recul de la consommation en raison de la pandémie du Covid-19, qui eu pour effet d’engendrer une baisse de la production et des stocks, les éleveurs se retrouvent dans l’incapacité d’acquérir les intrants destinés à la production.
En à peine 20 jours, les prix des aliments de volailles ont triplé sur le marché national. A titre d’exemple, le quintal de soja, vendu à 4700 DA durant la période allant de mars à juin 2020, coûte désormais 13 000 dinars.