Le projet du gazoduc Trans-Saharan Gas-Pipline (TSGP), reliant le Nigéria à l’Europe via l’Algérie, permettra d’accroître les capacités d’exportations de gaz de l’Algérie vers le cantinant européen.
Selon l’ambassadeur du Nigeria à Alger, Mohammed Mabdul, ce projet « est très important et permettra de générer beaucoup d’argent à la fois pour le Nigeria et les autres pays qui y participent ».
Pour le diplomate, qui s’est exprimé dans un entretien accordé au quotidien nigérian « Punch », le Nigeria pourrait fournir à travers ce gazoduc 30 milliards M3 de gaz par an, en précisant que les réserves de gaz au Nigeria sont « quasi-illimitées ».
A ce propos, l’ambassadeur du Nigéria à Alger a mis en avant les capacités dont dispose l’Algérie en matière de transport et de liquéfaction du gaz. « A l’heure actuelle, l’Algérie fournit une bonne partie des besoins en gaz de la plupart des pays européens. Elle dispose d’un réseau de gazoducs de plus de 2.000 km. Son principal gisement de gaz, Hassi R’mel, possède la quatrième plus grande réserve de gaz au monde », a-t-il fait valoir.
Grâce à son infrastructure gazière et son réseau de gazoduc, l’Algérie est en mesure de connecter le champ gazier de Hassi R’mel à celui du Nigéria en passant par le Niger », a-t-il soutenu.
Interrogé sur le niveau de mise en œuvre du projet TSGP, l’ambassadeur a indiqué que la réalisation du tronçon traversant le Nigéria « avance très vite et dès qu’il atteindra Kano (région frontalière avec le Niger) il sera connecté à la frontière nigérienne et de là passera vers l’Algérie ».