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Algérie

« Général Emballage prévoit 375 millions de DA d’exportations en 2015 »-R. Batouche sur RadioM (audio-vidéo)

Par Yazid Ferhat
avril 7, 2015
« Général Emballage prévoit 375 millions de DA d’exportations en 2015 »-R. Batouche sur RadioM (audio-vidéo)


Sans attendre les pouvoirs publics, Général Emballage leader africain du carton ondulé, a déjà entamé l’acte d’exporter. Selon Ramdane Batouche, hôte de l’Invité du Direct de « Radio M » la webradio de Maghreb Emergent, l’entreprise se sentait un peu à l’étroit sur le marché algérien. « L’emballage dépend beaucoup du développement industriel. Aujourd’hui, si l’outil industriel est développé l’industrie de l’emballage suit automatiquement », a-t-il dit.

 

Depuis 2009, Général Emballage a connu un essor extraordinaire et c’est à partir de là que l’entreprise a décidé de commencer à exporter. « L’export nous sert surtout pour que nous soyons aux normes internationales », souligne d’emblée Ramdane Batouche sur Radio M. Excepté l’année 2012 durant laquelle l’entreprise a réduit ses exportations pour satisfaire le marché national, depuis 2010 les exportations de General Emballage ont connu une progression fulgurante. « En 2010, nous avons effectué 45 millions de dinars d’exportations. En 2011, nous sommes passés à 101 millions de DA, et en 2012 nous avons réduit nos exportations du fait que la demande sur le marché intérieur était importante et nos exportations ont été réduites à 83 millions de DA », a expliqué M. Batouche. Cette même année 2012, l’entreprise a réalisé de nouveaux investissements à l’effet d’agrandir ses capacités de production. Et en 2013, elle est passée à 161 millions de DA d’exportations et à 268 millions de DA en 2014. « Nous prévoyons durant l’année 2015 de réaliser 375 millions de DA d’exportations. Et là, on voit bien qu’il y a un développement assez conséquent », ajoute le P-DG de Général Emballage.

« Tout le monde peut prétendre à exporter »

Pour Ramdane Batouche, l’acte d’export n’a pas de lien avec la taille de l’entreprise. « Tout le monde peut prétendre à exporter », souligne-t-il. Néanmoins, il y a lieu de relativiser : une petite entreprise ne peut exporter que de petites quantités. Le cas de Général Emballage peut être cité en exemple. Les domaines d’exportation de GE, pour l’heure, se concentrent plus particulièrement sur la Tunisie « un peu par facilité », d’où d’ailleurs elle exporte vers la Libye. Mais les conditions sécuritaires rendent de plus en plus dur l’acte d’export vers ce pays en guerre. « Contrairement à la Tunisie, c’est nous-mêmes qui exportons et nos clients viennent prendre directement leur marchandise de chez nous », observe-t-il. A propos du marché libyen, M. Batouche a indiqué que les contacts se sont faits à l’occasion d’une participation de GE à la Foire de Tripoli. Un travail de prospection a également eu lieu. Sur le marché maghrébin, GE doit faire face à la concurrence des leaders mondiaux de l’emballage, des américains et des allemands entre autres. Une concurrence qui ne fait pas pour autant peur au management de GE. « C’est bien de se frotter à des calibres comme ceux-là, car cela nous permet de progresser et de travailler de façon intelligente, la différence étant très importante entre le marché national et le marché international », souligne M. Batouche. Et l’exigence de la qualité est primordiale en Tunisie où GE travaille avec des sociétés étrangères particulièrement regardantes.

Cap vers l’Europe

Après le Maghreb, GE se tourne sans complexe vers l’Europe. « GE n’a rien à envier aux entreprises européennes tant en termes d’organisation et de qualité. Et surtout en termes de flexibilité. Nous arrivons à donner au client ce que de grosses entreprises internationales n’arrivent pas à faire : proximité, écoute… », selon M. Batouche. Pour lui, la réussite à l’export dépend essentiellement de deux facteurs : la qualité et le coût. « Tous les coûts qui appartiennent à GE, l’entreprise arrive à les maitriser. Sauf certains coûts qui sont liés à l’arrivée des matières premières, les containers bloqués et les surestaries qui en découlent », déplore-t-il. M. Ramdane cite aussi le facteur lié à la volatilité de l’euro. A ce propos, M. Batouche suggère au ministère des Finances réfléchir à mettre en place un système d’achat de devises, qui permettra à terme de prémunir l’investisseur du problème lié à la volatilité de ce marché.

Extraits vidéo – http://bit.ly/1H1wUGs

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