Le Syndicat national autonome des postiers (Snap), appelle la direction générale d’Algérie Poste (AP), à ouvrir une urgence les portes du dialogue avec les représentants réels des travailleurs afin d’éviter la propagation du mouvement de grève déclenché par les employés dans plusieurs wilayas.
Dans un communiqué publié lundi, le Snap qui soutient le mouvement exige de la direction d’Algérie Poste de donner une réponse favorable aux doléances exprimées par les postiers grévistes.
Par ailleurs, le syndicat met en garde contre la politique de la fuite en avant qui ne peut qu’aggraver la situation.
Contacté par nos soins, le chargé de communication au Snap M. Tarek Ammar Khodja affirme que son organisation syndicale n’est pas derrière ce mouvement qu’elle soutient tout de même. ‘’Nous n’avons pas appelé à cette grève déclenchée par des postiers sans couverture syndicale’’, a-t-il dit avant d’ajouter : ‘’Nous soutenons les revendications exprimées par les grévistes’’.
D’après lui, le climat du travail dans les bureaux de postes est devenu ‘’intenable’’. ‘’Nous alertons depuis un moment, sur la dégradation des conditions du travail dans les bureaux de postes. La situation est devenue intenable notamment depuis le déclenchement de la pandémie la Covid-19. Les postiers subissent les conséquences de la mauvaise gestion de la direction ainsi que la pression des citoyens’’, note-t-il. ‘’Est-il logique de demander aux postiers de travailler les samedis, les jours de semaine et parfois les vendredis ?’’, s’interroge-t-il.
L’absence d’une solution durable aux problèmes que vivent les postiers pourrait aggraver les choses au cours des prochains jours.
Pour rappel, des postiers à Alger, Boumerdes, Tizi Ouzou, Constantine, Mila et autres ont observé un arrêt du travail pour dénoncer leurs conditions du travail.