Selon le site de la radio espagnole Cadena SER, le gouvernement algérien croit que les radios espagnoles augmentent délibérément la puissance de leurs émetteurs et envahissent ainsi les ondes sur tout le littoral algérien.
Le gouvernement espagnol met la pression sur les radios espagnoles en se rangeant du côté algérien dans l’affaire des interférences des ondes radios. C’est du moins ce que rapporte le site de la radio espagnole Cadena SER.
Ce dernier estime que le gouvernement Rajoy a choisi d’être du côté algérien contre les stations de radios de son pays. Déplorant l’attitude de leur gouvernement, ces radios espagnoles estiment que les interférences radios sont dues à des « phénomènes naturelles inévitables ».
Selon le site espagnol, les autorités algériennes, pour lesquelles ce problème dure depuis 50 ans, « ont fait pression sur le gouvernement Rajoy pour agir contre les radios espagnoles ». Une plainte aurait même été déposée pour contraindre les stations radios à baisser la puissance de leurs émetteurs.
Selon la même source, le gouvernement algérien croit que les radios espagnoles augmentent délibérément la puissance de leurs émetteurs et envahissent ainsi les ondes sur tout le littoral algérien.
La réalité, explique-t-on encore, est très différente : « Le phénomène se produit uniquement en été, en raison de l’effet catalytique que les températures et la surface de la mer elle-même produisent sur les ondes. Ceci accroit involontairement la puissance des ondes quand bien même l’émetteur serait en mode plus faible que le seuil autorisé. »
Les administrateurs des stations de radio concernées ont tenté vainement d’expliquer cet état des lieux au ministre de l’Industrie, José Manuel Soria.
Le gouvernement espagnol a non seulement instauré un système d’amende allant jusqu’à 90.000 euros mais a menacé de les appliquer incessamment.
Certaines radios, qui se disent lésées dans un conflit « dû essentiellement à des vecteurs naturels », estiment que leurs redevances se chiffreraient à plus du quart de million d’euros.