Les prix du pétrole ont augmenté mardi, renforçant les gains enregistrés au cours de la session précédente.
Le West Texas Intermediate pour livraison en mars a augmenté de 1,21 dollar américain, se stabilisant à 54,76 dollars le baril sur la bourse NYMEX de New York.
Le baril de Brent brut pour livraison en avril a quant à lui gagné 1,11 dollar, terminant la séance à 57,46 dollars sur la bourse ICE Futures Exchange de Londres.
Cette remontée fait suite à l’optimisme de la séance de lundi, qui a vu le WTI et le Brent grimper respectivement de 2,6 % et 2,4 %.
Les prix sont « poussés par un vent favorable grâce à un environnement boursier favorable, à l’optimisme économique ambiant et à la production disciplinée du groupe OPEP+ », a déclaré mardi Carsten Fritsch, analyste énergétique chez Commerzbank Research.
Selon une enquête de Reuters, la production pétrolière de l’OPEP en janvier a augmenté moins fortement que prévu.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, un groupement connu sous le nom d’OPEP+, ont convenu en janvier de maintenir la plupart des restrictions sur leur production de pétrole de février à fin mars.
L’Arabie saoudite, le premier exportateur mondial de pétrole, a même promis une réduction volontaire de sa production à hauteur de 1 million de barils par jour, et ce en plus des quotas requis par l’OPEP+ en février et mars.
Dans une note, Goldman Sachs s’attend à ce que marché pétrolier soit de nouveau tiré par la demande et non plus l’offre à mesure que l’économie reviendra à la normale grâce aux vaccins. Le broker table sur un baril de Brent à 65 dollars en juillet.