Hémophilie : la prise en charge « s’est nettement améliorée en Algérie » - Maghreb Emergent

Hémophilie : la prise en charge « s’est nettement améliorée en Algérie »

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Dans une nouvelle session de media training, organisée par le laboratoire Roche Algérie, il était question ce mercredi, d’hémophilie. Une maladie qui touche une naissance masculine sur 5000 dans le monde.

Selon le Professeur Djenouni Amel, du service d’Hématologie du CHU Dorban d’Annaba, qui a animé cette conférence, « il y a une amélioration dans la prise en charge des Hémophiles en Algérie ». Depuis 2018, le traitement des personnes attentes de cette pathologie s’est beaucoup amélioré grâce à la disponibilité des soins nécessaires, en particulier la Prophylaxie, un traitement préventif contre les hémorragies.

Pour le professeur Djennouni, les traitements pour la malades atteints d’hémophilie « sont disponibles et les ruptures au niveau des hôpitaux sont très rares ». Elle affirme, à ce propos, que la maladie est « traitée d’une manière correcte et en continu ». Il existe même aujourd’hui, des traitements qui se font à domicile, selon la spécialiste.

Concernant le nombre des Hémophiles en Algérie, la Professeur a fait savoir que selon des statistiques de 2017, il y’aurait 2362 cas d’hémophilie recensés. Elle explique que l’hémophilie de type A est plus fréquente. Elle est secondaire à une mutation au niveau des gênes. La transmission est liée au sexe, et seuls les garçons sont touchés et les femmes sont conductrices.

Selon l’experte, l’anomalie génétique est à l’origine d’un déficit quantitatif complet ou partiel des facteurs nécessaires au processus de coagulation. Leur défaut expose au risque hémorragique. La maladie est découverte soit lors d’un dépistage systématique, soit lors d’un bilan préopératoire ou devant la survenue d’un syndrome hémorragique, explique la Professeur.

En ce qui concerne les traitements de cette maladie, la Professeur Djennouni explique qu’ils se reposent sur plusieurs points. Il s’agit des règles préventives, de la mis à jour de la vaccination (anti-hépatite B), l’établissement d’une carte d’hémophile ainsi que le traitement Substitutif. Ce dernier repose sur l’injection de deux types de produits : plasmatiques viro-inactivés et recombinants produits par géni-génétique.

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