Le groupe chinois spécialisé dans les nouvelles technologies, Huawei a démenti catégoriquement être impliquée dans des opérations d’espionnage ayant ciblé l’opposition politique en Algérie et dans deux autres pays africains.
» Le 14 août, des médias algériens ont repris un article de « Wall Street Journal », en indiquant que les employés de Huawei avaient utilisé les solutions de la Smart city « la ville sécurisées » pour aider les gouvernements ougandais, zambiens et algériens à espionner leurs opposants politiques (…) Huawei rejette complètement les allégations non fondées et incertaines du Wall Street Journal contre ses activités commerciales en Algérie, en Ouganda et en Zambie », assure le groupe dans un communiqué rendu public ce matin.
« Le code de conduite professionnelle de Huawei interdit à tout employé d’entreprendre des activités qui compromettraient les données ou la confidentialité de nos clients ou des utilisateurs finaux, ou qui enfreindraient les lois en vigueur », ajoute la même source. « Huawei est fier de respecter les lois et les réglementations locales à travers tous les marchés où il opère et défendra sa réputation avec vigueur face à de telles allégations sans fondement », conclut le groupe.
Selon le journal américain, les dirigeants de Huawei, eux-mêmes, auraient recommandé au pouvoir ougandais, notamment de s’inspirer du système de surveillance adopté par l’Algérie pour espionner l’opposition et qui aurait été mis en place pour le groupe chinois.