Huile de table : Rezig plafonne le prix et touche à la compensation - Maghreb Emergent

Huile de table : Rezig plafonne le prix et touche à la compensation

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Les denrées alimentaires de base se font de plus en plus rares en l’Algérie et la crise de l’huile de table occupe l’opinion depuis des semaines. Le ministère du Commerce vient de signer une note expliquant les « conditions et les mécanismes » du plafonnement des prix de l’huile pour le consommateur ainsi que le système de compensation aux producteurs. Maghreb Emergent détient une copie du document.

Dans une note signée le 31 janvier 2022, le ministère maintient le plafonnement des prix à la vente de l’huile pour la bouteille de 1 lire à 125 dinar, celle de 2 litres à 250 dinars et fait passer le bidon de 5 litres à 650 dinars. Seuls ces trois formats destinés à la grande consommation « sont concernés par le plafonnement du prix et le système de compensation », indique la note.

Les volumes destinés aux industriels et aux professionnels ne sont pas concernées par le plafonnement et leurs prix « sont libres et obéissent au mécanisme de l’offre et la demande », précise la note.    

D’après le document, est concernée par le système de compensation uniquement l’huile « produite à base de matières premières locales ».   Les importateurs qui recourraient « l’importation des matières premières ne seront pas remboursés », souligne le ministère.

Dans le même document, le ministère se veut rassurant : « Le budget de l’Etat assure ladite compensation aux opérateurs économiques, selon l’augmentation des prix de la matière première afin que les prix fixés dans la note soient respectés, mais aussi, à condition de prouver que c’est réellement la matière première qui a augmentée ». Dans le même sillage, il est noté que seul l’huile destiné à la consommation est concernée par le système de compensation et non les quantités dédiées aux industriels et aux professionnels.  

Il est aussi indiqué que « le prix de référence de la tonne de matières premières (qui entre dans les coûts de production pour justifier la compensation introduite en 2011) passe de 79.200 dinars à 95 000 dinars. Enfin la question qui reste posée est celle de savoir si ce nouveau système arrangera les producteurs et mettra fin à la pénurie.

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