« Un nouveau cahier des charges type a été mis en place, afin de prendre en charge la réalisation de routes de bonne et haute qualité dans les régions du sud et les hauts plateaux au relief accidenté », a déclaré le ministre le ministre des Travaux publics, Kamal Nasri.
Longtemps sujet aux polémiques et aux affaires les plus rocambolesques en termes de dilapidation des deniers publics, dans certaines régions du pays, le secteur des routes fera en effet l’objet de l’élaboration d’un nouveau cahier des charges, susceptible de qui tient en compte les caractéristiques des reliefs difficiles des wilayas du sud et des hauts plateaux, a annoncé Kamal Nasri, jeudi à Alger, lors d’une séance plénière consacrée aux réponses aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Concernant les chemins que traversent les oueds, notamment dans la wilaya d’Illizi, objet de la question posée au ministre, M. Nasri a affirmé que ces points sont pris en charge afin d’éviter les inondations, ajoutant que des passages d’eau ont également été réalisés au niveau des croisement d’oueds pour permettre aux habitants d’y circuler.
S’agissant des routes qui n’ont pas encore été réalisées dans la même wilaya, le ministre a indiqué qu’elles seront proposées à la réalisation dans la cadre de la loi de finances 2022, à l’instar de la route reliant T’masser et T’amadjer à Illizi. En réponse à une question sur le bitumage de la route reliant Tin Zaouatine et Tamanrasset en passant par Syrte sur une distance de 512 km, dont 40 km sur la route nationale n 1 et 472 km sur la route nationale n 55, le ministre a expliqué que la route reliant Tamanrasset à Syrte sur une distance de 145 km « est bitumée depuis des années », et fait l’objet d’un entretien régulier.
D’autre part, la route nationale n 55 reliant Syrte et Tin Zaouatine sur une distance totale de 367 km a également fait l’objet d’une question, à laquelle le ministre a précisé que l’opération de sa réalisation a été inscrite dans le cadre des opérations d’appui à la croissance économique pour l’année 2011 et elle est divisée en deux principales parties, la première partie s’étend sur une distance de 160 km et elle est achevée et déjà livrée à la circulation, tandis que pour la deuxième partie, qui s’étend sur une distance de 207 km, le taux de réalisation a atteint 70 %.
Concernant la question qui lui a été posée sur les raisons de l’arrêt de la construction de l’autoroute reliant Chlef et Tissemsilt, le ministre a répondu de manière laconique, en affirmant que son secteur œuvrera à l’accélération de la cadence de ce projet. A noter qu’il existe actuellement 14 projets pour la réalisation d’autoroutes au niveau national dans le cadre du schéma directeur préparé à cet effet.
Avec APS