La valeur de l’action de Zoom Video Communications, coté sur le marché boursier américain des valeurs technologiques (Nasdaq), a terminé les échanges à la clôture de la Bourse au 31 août 2020, en hausse de 22,85%.
Comme dit le célèbre adage, à juste titre, “le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres”. C’est le cas pour l’application de réunions par visioconférence Zoom, qui est devenue en l’espace de quelques moi seulement, l’outil digital incontournable et une des références mondiale des rencontres professionnelles virtuelles, et ce grâce à la crise sanitaire du Coronavirus.
Selon, ses résultats du 2e trimestre le 31 août, Zoom a explosé toutes les prévisions de croissance, en atteignant un chiffre d’affaires (CA) de 663,5 millions de dollars contre 500,5 millions de dollars espérés.
Par ailleurs, son bénéfice net par action a atteint 92 centimes de dollars, soit plus du double de ce que prévoyait le consensus des analystes. Quant aux revenus, ils sont en hausse de 355% comparés à ceux de la même période en 2019. Au terme du premier trimestre, la croissance annuelle du chiffre d’affaires était de seulement 168%.
Mais cette « sucess story » n’est pas pour plaire à tout le monde ! En effet, les professionnels du tourisme d’affaires craignent un effet boule de neige, qui mette en danger leurs parts de marchés dans ce secteur de niche. Il englobe les logements lors des séjours professionnels, les conférences et le transport notamment aérien et ferroviaire.
C’est également le cas pour l’activité de location de bureaux ou d’espaces de travail, qui ne voit pas d’un bon œil cette évolution, certes conjoncturelle, des habitudes de consommation chez les cibles commerciales visées par ce segment, à mesure que les individus et les organisations s’habituent aux travaux et échanges en ligne, qui ont pour effet de réduire les déplacements.