Réuni mercredi sous la présidence de chef de l’Etat, le conseil des ministres a entendu et approuvé une communication du ministre de l’Energie par laquelle il a sollicité l’accord pour l’exploitation des formations argileuses et schisteuses.
Ce dossier a été présenté conformément à la nouvelle loi sur les hydrocarbures de 2013 qui conditionne l’exploration et l’exploitation des schisteux à l’approbation du Conseil des ministres. Le Conseil des ministres a donné, ainsi, son accord pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers.
« Les projets d’accords pour entamer les prospections seront soumis le moment venu à la décision du Conseil des ministres », a souligné la même source.
Selon le communiqué, les premières indications disponibles laissent entrevoir des capacités nationales « appréciables » en gaz et huile de schiste ainsi que des perspectives « prometteuses » en terme de quantités récupérables. Pour confirmer le potentiel commercial de ces ressources, l’Algérie a besoin de mener un programme de forage de 11 puits, étalés sur une période allant de 7 à 13 ans.
L’Algérie est classée au 3ème rang mondial, juste après la Chine et l’Argentine, en termes de réserves de gaz de schistes récupérables, selon le dernier rapport mondial du département américain de l’Energie (DoE) sur les réserves des hydrocarbures non conventionnels. Le DoE évalue ces réserves à 19.800 milliards de m3, situées essentiellement dans les bassins de Mouydir, Ahnet, Berkine-Ghadames, Timimoun, Reggane et de Tindouf.