Deux sous-marins à propulsion diesel-électrique du projet 636 « Varchavianka », seront construits par les chantiers navals russes de l’Amirauté pour l’Algérie, a rapporté ce jeudi l’agence RIA Novosti, citant une source au sein du complexe militaro-industriel russe.
« Le contrat portant sur la construction de deux sous-marins a été approuvé », a précisé la même source de l’agence sans préciser le montant du contrat et les délais de sa réalisation. Les Chantiers navals russes de l’Amirauté font partie du Groupe unifié de construction navale russe (OSK). La société avait déjà livré des sous-marins de classe Varchavianka à l’Algérie, a indiqué RIA Novosti, qui rappelle qu’en 2009, les Chantiers avaient ont signé avec le Vietnam un contrat prévoyant la livraison de six sous-marins du projet 636.1 pour un montant total de deux milliards de dollars.
Baptisés « trou noir » par les experts de l’Otan pour sa discrétion, les sous-marins diesel-électriques polyvalents du projet 636 « Varchavianka » (Improved Kilo, selon le code de l’Otan) appartiennent à la 3ème génération de sous-marins russes. Ils peuvent être dotés notamment de systèmes de missiles multirôles 3M-54 Club.
90 pour cent de l’armement algérien d’origine russe
La Russie est le premier fournisseur d’armements de l’Algérie avec 93 % des fournitures en 2013, selon le dernier rapport de l’Institut de Stockholm pour la recherche sur la paix (SIPRI). Ces cinq dernières années, l’Algérie a acquis auprès de ce pays 44 avions de combat Su-30MKA, 2 sous-marins Project-636, 3 systèmes de défense S-300 PMU-2 (SA-20B) à longue portée sol-air missiles (SAM) et 185 chars T-90S.
L’Algérie commence toutefois à diversifier ses commandes militaires. Elle a était en 2013, le premier client de l’industrie allemande de l’armement. En 2014, l’Algérie devrait signer avec l’Allemagne un contrat de 2,7 milliards d’euros portant sur la production de 980 blindés destinés à son armée et la construction d’une usine d’assemblage d’armement sur son sol.