Selon le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), chargé d’analyser les boîtes noires de l’avion MD83 de Swiftair, certaines données (vitesse, altitude, trajectoire, etc.) ont été recueillies de l’une d’elles tandis que la récupération des conversations contenues dans l’autre, fortement endommagée, se poursuit encore.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué aujourd’hui à la presse que l’équipage du vol AH5017 d’Air Algérie, qui s’est écrasé jeudi dernier dans le nord malien, avait demandé à changer de cap avant que le contact ne soit interrompu avec lui.
« Ce que nous savons d’une façon certaine, c’est que la météo était mauvaise cette nuit-là, que l’équipage de l’avion avait demandé à se dérouter, puis à rebrousser chemin, avant que le contact ne soit perdu », a déclaré le chef de la diplomatie française lors d’une conférence de presse.
Selon ce qu’a indiqué le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), chargé d’analyser les boîtes noires de l’avion MD83 de Swiftair affrété par Air Algérie, certaines données (vitesse, altitude, trajectoire, etc.) ont déjà été recueillies de l’une d’elles tandis que la récupération des conversations contenues dans la seconde, endommagée lors de l’impact, était toujours en cours lundi soir.
Le directeur du BEA, Rémi Jouty, avait expliqué hier que l’un des enregistreurs de vol était « relativement en bon état », contrairement à l’autre, « assez fortement endommagé ». Il n’est pas possible de dire si et quand les données pourraient être extraites puis analysées, avait-il déclaré à la presse française, soulignant qu’un tel processus pouvait prendre « plusieurs semaines voire plusieurs mois ».
Pour rappel, les boîtes noires du vol AH5017 d’Air Algérie ont été transférées hier soir vers la France. Elles avaient été retrouvés près de Goussi, au nord du Mali.