L’accord de cession par Chariot Oil & Gas de 40% de sa licence à ENI reste subordonné à l’autorisation des autorités marocaines. L’Office national des hydrocarbures et des mines et l’Australien Woodside, partenaire de la licence d’exploration, ont également leur mot à dire.
ENI va racheter au Britannique Chariot Oil & Gas 40% (sur un total de 50%) de sa licence d’exploitation au large de Rabat, rapporte L’Usine nouvelle citant un communiqué de la grande firme italienne daté du 30 mars 2016.
Cet accord, lit-on dans le communiqué, « va permettre à ENI d’étendre sa présence dans la Marge Atlantique dans une région importante de l’Afrique du Nord conformément à la stratégie du groupe de diversifier son portefeuille d’activité à haut potentiel de découverte d’hydrocarbures ».
Selon L’Usine nouvelle, l’accord de cession concerne le permis d’exploration Rabat Deep Offshore I-VI I-VI situé à une trentaine de kilomètres des côtes marocaines, au large de la capitale Rabat. Le montant de la transaction, indique-t-il, n’a pas été, en revanche, mentionné.
Un « chamboulement » du secteur des hydrocarbures marocain
L’accord, précise encore ce journal électronique spécialisé dans les informations industrielles, « est subordonné à l’autorisation des autorités marocaines » et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), comme l’Australien Woodside, partenaire de la licence d’exploration, a son mot à dire dessus.
L’Usine Nouvelle évoque un « chamboulement » en cours du secteur des hydrocarbures marocain, rappelant que ces derniers mois, Chevron et PetroMaroc ont également cédé une partie de leurs parts dans cette même licence à d’autres opérateurs.
Citant l’ONHYM, le journal rappelle qu’une trentaine de sociétés pétrolières étrangères sont en phase d’exploration au Maroc et qu’en 2014, les dépenses d’exploration ont atteint 620 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2013.