La Banque Mondiale a affirmé appuyer la Tunisie dans la réalisation de ses projets de réforme, afin de booster la croissance et répondre aux besoins socio-économiques du pays.
Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Hafez Ghanem, a fait part de la volonté de la Banque de continuer à appuyer la Tunisie dans la réalisation de ses projets de réforme, afin de booster la croissance et répondre aux besoins socio-économiques du pays.
C’est ce qu’a fait savoir M. Ghanam lors d’une rencontre qu’il a eue avec le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari, en marge des Réunions du printemps de la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (du 19 au 22 avril à Washington).
Selon un communiqué publié vendredi par le département du Développement, Ghanem a exprimé, par la même occasion, sa satisfaction quant à l’évolution progressive de plusieurs moteurs de l’économie tunisienne.
Les deux responsables ont évoqué, lors de cette rencontre, la coopération financière et technique entre la Tunisie et la Banque Mondiale, mettant l’accent sur l’avancement des réformes économiques et stratégiques en Tunisie, et les programmes futurs visant à impulser la croissance et à assurer la maîtrise des équilibres macroéconomiques.
Ils ont aussi évoqué le programme d’appui au budget de l’Etat et les mécanismes à mobiliser pour soutenir les projets de partenariat public-privé et le programme d’appui aux politiques sociales inclusives en Tunisie.
Ladhari s’est également entretenu avec des représentants de grands groupes d’investisseurs américains exerçant dans des activités prometteuses, et ce dans le cadre de la coopération avec la Chambre de commerce arabo-américaine.
Le ministre a présenté, à cette occasion, un exposé sur le climat d’affaires et d’investissement en Tunisie et les réformes mises en place afin de renforcer la compétitivité du pays et attirer les investisseurs étrangers.
Il a rappelé que la Tunisie dispose de plusieurs avantages, en l’occurrence la compétence des ressources humaines, l’infrastructure, la position géographique et stratégique…, ce qui fait d’elle une plateforme pour la conquête des marchés européens et africains.