La cour des comptes se dotera d’une nouvelle fonction qui est la certification des comptes de l’Etat. Cette prérogative figure parmi les amendements de la loi organique de la loi de finance », a déclaré Abdelkader Benmarouf, président de la cour des comptes d’Algérie en marge du séminaire de clôture du jumelage entre l’Algérie et l’Union européenne pour le renforcement des capacités institutionnelles de l’institution.
« Cette œuvre est très complexe et demande des qualifications exceptionnelles et c’est le but de la continuité de cette coopération dans le cadre de l’accord d’association avec l’UE », souligne Abdelkader Benmarouf. Et d’ajouter que dans le cadre de ce jumelage, avec les cours des compte françaises et portugaises, nous avons doté de nouveaux outils de contrôle et d’une méthodologie moderne dans la réorganisation des services. Ces outils vont nous permettre de s’étendre petit à petit aux standards internationaux dans le contrôle des finances public ».
Sur la transparence et l’ouverture de cette organisme, le président de la cour des comptes a déclaré qu’effectivement, « il y aura plus d’ouverture sur le public. D’ailleurs, nous avons signé un accord avec l’inspection générale des finances (IGF) et cela s’étendra sur d’autres services public et d’autres ministères ».
Pour ce qui est du jumelage institutionnel clôturé aujourd’hui et qui a été lancé en janvier 2016, il a porté quatre résultats essentiel : la mise en conformité du fonctionnement et de l’activité de la cour des compte algérienne au normes européenne et internationale, réaménagement de la fonction juridictionnelle pour la rendre plus efficiente et moins consommatrice de moyens, rédaction du rapport APLRB plus pertinente, lus rapide, axés sur les résultats et moins consommatrice de ressources, et enfin, contrôle de la qualité et de la performance de la gestion développé en conformité avec les normes et les bonnes pratique européenne et internationale.