La décision du renvoi du procès du Général Toufik "va dans le sens de l’application de la loi " selon Mes Ksentini et Bourayou - Maghreb Emergent

La décision du renvoi du procès du Général Toufik “va dans le sens de l’application de la loi ” selon Mes Ksentini et Bourayou

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La perspective du renvoi devant la cour d’appel militaire de Blida de l’affaire dans laquelle est poursuivi l’ex patron du renseignement, le Général Toufik, notamment pour « complot contre une formation militaire » est accueillie favorablement par les deux ténors du barreau Mes Farouk Ksentini et Khaled Bourayou.

Ils estiment que cette décision renseigne sur un meilleur climat, moins tendu qui permet de traiter cette affaire loin de toutes formes de pression. A en croire, la Cour suprême qui a annulé les premiers jugements rendus par le tribunal militaire de Blida, dans l’affaire des deux ex-patrons du renseignement, Mohamed Mediène, dit Toufik, et Bachir Tartag, la SG du PT Louisa Hanoune, et l’ex-conseiller à la présidence de la République, Saïd Bouteflika. Et de reprogrammer le procès à la cour militaire de Blida, « va dans le sens du droit et de l’application de la loi », confient-ils à notre confrère en ligne Liberté.

Me Bourayou voit ainsi en la décision de la Cour suprême « la meilleure preuve qu’elle n’a pas reçu de pressions », et croit pouvoir espérer que « ce procès sortira avec la vérité qu’il n’y a pas eu de complot contre l’État ».

Me Farouk Ksentini indique pour sa part que la défense « a d’abord plaidé en première instance et en appel l’incompétence matérielle de la juridiction militaire, compte tenu de la qualité des prévenus qui n’ont rien de militaire et de l’endroit de la rencontre qui relève de la présidence de la République, et qui n’a donc lui aussi rien de militaire ».

Il a enfin précisé que « les faits imputés au général Toufik n’étaient pas réunis dans leurs éléments constitutifs, à savoir complot contre une formation militaire ». Arguant du coup que l’ancien vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée ne pouvait être assimilé à une formation militaire. « C’est grotesque ! Une formation militaire peut être assimilée à une caserne ou à un bataillon », argumente Ksentini.

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