A eux seuls, les riches Etats du Golfe arabo-persique (l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar) ont emprunté en 2015 un total de 40 milliards de dollars dont 35%, soit 26 milliards de dollars, par le royaume wahhabite.
Selon une étude de l’agence de notation Standard and Poor’s publiée hier mardi, la dette de 11 Etats de la Ligue arabe notés par elle a atteint en 2015 la somme faramineuse de 143 milliards de dollars, soit une hausse de 102% (70,6 milliards de dollars en 2014).
Ces 11 Etats comprennent, outre les six Etats membres du Conseil de coopération du Golfe (l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar), l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie et le Liban.
L’Egypte : 44 milliards de dollars de dettes
A eux seuls, les six riches Etats du Golfe arabo-persique ont emprunté en 2015 un total de 40 milliards de dollars dont 35%, soit 26 milliards de dollars, par le royaume wahhabite.
De ces 11 Etats, indique l’étude de l’agence de notation américaine, l’Egypte est le pays le plus endetté, sa dette publique totale atteignant 44 milliards de dollars.
Une autre étude du Centre financier koweïtien Markaz citée par l’AFP prévoit le doublement d’ici l’année 2020 de la dette publique des six Etats membres du Conseil de coopération du Golfe, qui, constituera alors, selon ce centre, 59% de leur PIB cumulé.