La Grande Mosquée d'Alger livrée fin 2018 (Mohamed Aissa) - Maghreb Emergent

La Grande Mosquée d’Alger livrée fin 2018 (Mohamed Aissa)

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Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa a affirmé, dimanche à Alger, que le projet de la Grande Mosquée d’Alger dont les travaux d’aménagement intérieur et de décoration viennent d’être lancés, serait livré vers la fin 2018.

 

Intervenant lors d’un cycle de formation au profit des imams sélectionnés pour encadrer la Grande Mosquée d’une capacité d’accueil de 120.000 fidèles, le ministre a indiqué que “les travaux d’aménagement intérieur et de décoration ont été lancées, de concert avec les architectes, designers, graphistes et calligraphes pour parachever les décors intérieurs et extérieurs”.

“Actuellement, nous sommes en passe de former le staff religieux chargé de l’encadrement de la mosquée”, a ajouté le ministre soulignant que “la formation sera nationale avec une expérience internationale qui tient compte du référent religieux national”. La formation qui s’étalera sur huit (08) mois, permettra de sélectionner les plus compétents selon un plan d’action bien ficelé et des mécanismes d’évaluation sur plusieurs étapes, a ajouté M. Aissa.

“Nous souhaitons tirer profit des modèles de gestion de certaines mosquées à l’image d’Al-Azhar (Egypte), des mosquées des deux Lieux saints (Arabie saoudite) et de la mosquée de Zayed Ben Soltane ( Emirats arabes unis) et en choisir le plus approprié, ou bien mettre en place notre propre modèle”, a-t-il ajouté.

 Concernant le projet de loi d’orientation du secteur, M. Aissa a expliqué qu’il sera élaboré et soumis au Parlement pour faire office d'”image unificatrice du religieux en Algérie qui reflète l’attachement du peuple à sa religion, celle de ses ancêtres et protège le référent religieux national”.

Par ailleurs, M. Aissa a fait savoir que son ministère avait dégagé un montant de 100 millions de dinars, au titre de l’exercice 2018, pour l’impression de livres, ajoutant vouloir faire renaitre certains pratiques qui avaient disparu durant les années 90, telles les chairs scientifiques au sein des mosquées.

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