La grève des étudiants en pharmacie continue dans 8 universités, Annaba et Tlemcen ne suivent plus - Maghreb Emergent

La grève des étudiants en pharmacie continue dans 8 universités, Annaba et Tlemcen ne suivent plus

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Les étudiants départements de pharmacie de huit universités ont décidé de maintenir le mouvement de grève qui dure depuis trois mois. Le mouvement a connu cependant la défection de Annaba et Tlemcen où une majorité d’étudiants a décidé la reprise des cours.

 

 Les étudiants des départements de pharmacie des universités de Sidi Bel Abbés, Blida, Sétif, Tizi-Ouzou, Alger, Oran, Constantine et Batna ont opté pour la poursuite de la grève. La majorité absolue des futurs pharmaciens a voté lors des assemblées générales pour la continuité de la protestation.

 A Batna, les étudiants ont réagi au communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière par l’organisation d’une marche dans les rues de la ville. Mais le mouvement de protestation qui dure depuis plus de trois mois, a connu ses premières grosses défections avec la décision des étudiants départements de pharmacie des universités d’Annaba et Tlemcen de mettre fin à la grève.

 La majorité des étudiants dans ces deux départements a opté pour la reprise des cours sans attendre les résultats les résultats des assemblées générales organisées dans le reste des départements du pays en nombre de huit.

 Cette décision, précisons-le, intervient à la veille de la marche nationale que comptent organiser les étudiants de pharmacie et chirurgie dentaire dans la wilaya de Tizi Ouzou pour faire valoir leurs revendications et surtout pour dénoncer le traitement violent de leurs actions menées ces deux dernières semaines à Alger.

 Selon une source du mouvement, les étudiants des deux départements en question ont subi des pressions de la part l’administration pour mettre fin à leur protestation. « Les enseignements ont été instruits pour dispenser les cours sans prendre en compte le nombre d’étudiants présents », indique notre source. Elle ajoute : « Pour casser la grève, l’administration a instrumentalisé les étudiants étrangers. On leur a demandé de rejoindre les salles d’étude pour semer la panique parmi les étudiants algériens ».

 La réponse donnée samedi, par le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf à la délégation des étudiants grévistes n’apporte pas d’avancée significative, aux yeux de la majorité de ces derniers. Ils estiment que leur revendication principale relative à l’ouverture des officines demeure insatisfaite.

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