La nouvelle loi sur les hydrocarbures s’inscrit dans le cadre général de l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie. Cette loi va lever toutes barrières à l’investissement étranger dans le secteur de l’énergie, a déclaré le ministre de l’énergie, Mustpha Guitouni, mardi lors de la clôture du Sommet « Algeria Future Energy »,
Le ministre a déclaré aussi que « les avis des partenaires sont pris en considération dans la réfection de loi sur les hydrocarbures, et ce dans l’objectif de mettre un cadre législatif réglementaire très attractif ».
Cette déclaration du ministre de l’énergie est sans doute une réponse aux différentes critiques des compagnies pétrolières étrangères travaillant en Algérie. C’est tout un intérêt pour l’Algérie surtout que les investissements pétroliers et le marché de l’énergie repart en hausse depuis le début de l’année 2018.
En se félicitant de la vision nationale pour l’intégration des énergies renouvelables, le ministre de l’énergie a déclaré que la compagnie nationale pétrolière Sonatrach « est déjà en plain transformation », et d’assurer que celle-ci a placé les énergies renouvelables au cœur de sa vision globale à l’horizon 2030. Cet ambitieux programme de solarisation couvrira 80% des besoins de ses sites pétroliers à travers le territoire national ».
Ce programme de Sonatrach « d’une capacité de 1,3 gigawatts permettra d’économiser près d’un milliard de mètres cube de gaz par an, valorisable à l’exportation », indique Mustapha Guitouni. Et d’ajouter qu’un « investissement de 20 milliard de dollars y sera consacré ».
Le ministre a insisté, dans son discours de clôture du Sommet « Algeria Future Energy », sur le fait que « le développement des énergies renouvelables doit être accompagner par la mise en œuvre d’une politique d’efficacité énergétique efficiente et accompagné de décisions pour rationaliser consommation de l’énergie et aussi de réduire le gaspillage ».