Comparativement au même modèle importé, la nouvelle Renault Symbol qui sortira de la toute nouvelle chaîne d’assemblage du constructeur français, installée à Oued Tlélat (Oran), coûtera près de 20% moins cher pour la version essence et 5% moins cher pour celle Diesel.
Selon des sources concordantes, les prix des deux versions montées à l’usine d’Oran, à savoir la Dynamique essence 1.2 (75 Chevaux) et la Dynamique Diesel 1.5 (80 Chevaux) seront respectivement de 1 039 000 DA et 1 320 000 DA, contre 1228 000 DA pour la Dynamique essence importée et 1 401 000 DA pour la Dynamique Diesel importée. Soit, près de 20 % moins cher pour la première et 5% moins cher pour la seconde.
De bons prix vu le taux d’intégration encore faible, ne dépassant pas les 12% et la dotation de cette « première Renault algérienne » d’un gadget qui fera pâlir les « toutes options » importées : le GPS. La Symbol made in Algeria et destinée exclusivement au marché algérien qui sera officiellement lancée ce lundi par le premier ministre Abdelmalek Sellal en présence du patron de Renault Carlos Ghosn, du ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius et celui de l’économie Emmanuel Macron, devrait être commercialisée à partir du 1er janvier 2015.
Le retour du crédit-auto
Le constructeur français qui vend en Algérie entre 40 000 et 50 000 voitures par an tous modèles confondus, compte ainsi sur le rétablissement du crédit à la consommation pour placer ses 25 000 Nouvelle Symbol devant sortir chaque année de cette usine d’Oran. La production de cette usine ne se limiterait en effet pas aux seules Symbol du segment A (toutes options) mais, elle est appelée à se multiplier par trois, soit 75000 voitures par an, avec le lancement du montage dans une deuxième étape, d’autres versions de Symbol moins équipées que les premières. Une production qui dépasse de loin l’actuelle part de marché de la marque au losange en Algérie.
Si le principe d’inclure ce nouveau produit dans la liste des produits nationaux qui seront concernés par le crédit à la consommation malgré le fait qu’il ne soit pas intégré à hauteur de 40% comme requis par la législation, et ce, à la faveur des facilités accordées au constructeur français dans le cadre des négociations pour l’installation de son usine en Algérie, Renault serait éventuellement appelé le distribuer sur son réseau commercial à l’international.